Beaucoup de baby-sitters sont des étudiantes avec ce job pour avoir un revenu, mais il existe également des professionnelles de longues dates. Concernant ces premières, leur jeunesse laisse penser qu’un air de modernité les accompagne dans leur vie quotidienne. Pourtant, en matière de baby-sitting, rien n’est moins sûr ! Ce qui est plutôt surprenant.

Je pense que la plupart des intervenantes en France ne se forment pas. Elles se contentent d’avoir un job auprès d’une agence. Sauf que leur vision de leur activité n'est sans doute plus d'activité, auraient-elles même 20 ans ! Si vous êtes une étudiante qui cherche à gagner de l’argent en devenant auxiliaire parentale - c’est le titre officiel pour une garde d’enfant au domicile des parents – peut-être ne faites-vous pas exception… Vous avez des doutes ? Vérifions cela ensemble ! Voici peut-être l'opportunité de réactualiser vos connaissances (ou de les valider).

L’anxiété appartient à la vielle école !

Pensez-vous que les parents soient responsables de leur enfant ? Ce qui signifie qu’en leur absence, je job de baby-sitter vous en transfère la charge, même si c’est dans une moindre mesure.

Pendant des décennies, les parents ont entendu les leurs, les Médias et des acteurs sociaux soutenir avec conviction qu'ils étaient responsables de leur enfant. Est apparue une situation dans laquelle les mamans et les papas ont commencé à cultiver le goût pour l’inquiétude, ou au mieux juste un tropisme inconscient vers cet état d'esprit. Pourquoi la majorité des parents est derrière les enfants avec un sempiternel « tu as fait tes devoirs », « tu dois bien travailler à l’école », « quelles notes as-tu eu », etc. ? Ils sont devenus inquiets parce qu'en tant que personne responsable d’un enfant, vous devenez responsable de son comportement, de ses notes.

Pour montrer la sottise de cette croyance, je vous invite à vous interroger plus loin : et pourquoi pas de son mariage ? Bien sûr que non ! Il est donc plus difficile de comprendre l'erreur d'entendement quand il s'agit d'école, ou plus largement d'un enfant. Pour une réflexion portant sur l'adulte, c'est plus simple.

Même les baby-sitters sont victimes de cette vision ancienne école. Ne soyez pas surprise si votre anxiété augmente, ou que votre comportement tende à essayer de contrôler l’enfant que vous gardez. Les enfants ont beaucoup à perdre dans ce schéma, c’est ce que m’a confié un psychologue sur Paris.

De quoi êtes-vous vraiment responsable ?

Si les parents et l'étudiante avec ce job de baby-sitter ne sont pas responsables de l’enfant, vous l’êtes de quoi ? Vous pouvez déjà noter que de responsable de quelqu’un, vous devenez responsable de quelque chose. Un expert en droit de la famille et thérapeute familial que j’ai interrogé m'a confié ceci : vous n’êtes responsable qu’envers cet enfant.

Etre responsable «envers», par opposition à «de », voilà qui change tout. Je vais prendre cette fois l’exemple des parents, qui sont responsables de leur fournir un foyer, une nourriture, un abri chaleureux et affectueux. La baby-sitter comme les parents sont responsables envers eux de gérer leur propre émotion, de construire une relation saine et aidante. Vous n'avez plus la même présence auprès de l'enfant.

Et cet expert parisien de conclure : « lorsque vous commencez à regarder à travers cette lentille, vous pouvez commencez à faire du vrai baby-sitting ». Selon lui, cette attitude est positive et impacte favorablement les enfants en les incitant à apprendre de manière autonome, à faire des choix plus sains et à prendre eux-mêmes leurs responsabilités.

Corrompre pour obtenir une bonne conduite

Toutes les baby-sitters intervenant dans une grande ville de France pourraient convenir de façon spontanée, qu'il est mal avisé de corrompre un enfant. C'est pourtant une méthode que beaucoup d’auxiliaires parentales utilisent par manque de maîtrise.

Encore une fois, les mots qui suivent sont l’expression de l’expert interviewé, et non ceux de mon avis. La vérité est que récompenser un travail bien fait est quelque chose que nous devrions tous faire. Après tout, quand il sera plus grand, cet enfant recevra un chèque ou un virement bancaire pour son travail : sa paye. En revanche, la récompense systématique est un abus dont la pratique est dépassée.

La conscience gratifiante

Au lieu de récompenser chaque enfant pour une tâche ménagère accomplie par exemple, ou pour avoir accepté de sortir au parc avec sa baby-sitter, il faut faire preuve de parcimonie. Utilisez les récompenses avec restriction. Je dirais presque avec sobriété lorsque vous essayez d'aider un enfant à modifier son comportement, comme se calmer.

Les petites récompenses doivent également être moins matérielles, comme un moment de divertissement supplémentaire avec vous, ou un compliment simple mais puissant. Ceci montre un esprit moderne et efficace. La conscience gratifiante répond au fait que tout le monde veut être reconnu, même un enfant.

La discipline positive

La discipline positive est un excellent outil qui s'intègre bien dans les heures de garde d'enfant, d'une baby-sitter. Le temps et les efforts consacrés à montrer aux enfants comment reconnaître et gérer leurs émotions se transforme pour eux en soulagement ; voici comment aider les enfants à gérer leur colère.

Vous êtes intéressée par un job étudiant de garde d'enfants ? Vous souhaitez trouver rapidement un enfant à garder mais vous aimeriez savoir auparavant si vous avez le profil pouvant convenir aux parents ? Alors, je vous propose de lire l'article sur la baby-sitter idéale du point de vue des parents... et des enfants !