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Quels bénéfices d’une garde périscolaire favorisant des temps de jeu ?


Laisser l'enfant ne rien faire d'autre que jouer à l'extérieur, ou avec vous, est vraiment nécessaire, même si vous avez l'impression d'être improductive dans votre mission de garde périscolaire. C'est un moment où il peut imaginer, faire preuve de créativité dans son esprit, penser à de nouvelles idées, et partager avec d'autres personnes ou camarades. Car la course aux activités physiques mène à terme à un phénomène de lassitude ou d'improductivité. Et ce qui est vrai pour les enfants l'est aussi pour le jeune femme qui le récupère après l'école...

Le jeu est une nécessité

Il est important de mettre en avant le jeu et l'amusement libre. Les enfants ne jouent pas assez, alors qu'à titre d'illustration, ce temps de jeu libre est un moment où ils peuvent oublier la pression de l'école et trouver une espèce de ressourcement intérieur.  Une étude basée sur 500 000 parents montraient que plus de 85 % d'entre eux ne jouaient pas avec leurs enfants, alors que cet acte devrait être considéré comme une priorité dans l'éducation. Autant dire l'importance du rôle de la personne en charge de la garde périscolaire, pour apporter ce temps de partage lié au jeu.

La première raison à cette nécessité, est que le jeu est cardinal dans le développement de l'enfant. Il va grandir en meilleure santé (d'après les professionnels de l'enfance), ils seront davantage productifs et seront beaucoup plus joyeux et auront un vision plus flexible des choses. Le jeu est fondamental. A l'inverse, quand l'enfant a peu d'opportunité de jouer, des conséquences plus négatives apparaissent. Ces jeunes gens sont beaucoup plus sensibles à la peur, à la dépression, et il leur manque des compétences sociales.

La seconde raison est que les enfants de notre époque jouent moins que les précédentes générations avec leurs camarades. Un reportage récent à la télévision expliquait une perte de 8 heures de jeu en extérieur par semaine. C'est énorme !  Imaginez qu'en 1 mois, l'enfant est passé à côté de pratiquement une semaine de jeu avec d'autres enfants. Si les adultes ne s'intègrent pas au processus de divertissement des enfants, c'est dommageable pour lui. Ceci touche ces jeunes gens dès 6 ans, et principalement ceux de 8 à 12 ans.

Est-ce la faute de l'écran ?

La télévision n'est pas à incriminer, puisqu'elle était déjà présente dans les foyers où les enfants savaient jouer dehors, même avec des plus grands. La nouveauté est dans l'apparition du digital. Du fait des Smartphones et des tablettes, les enfants sortent beaucoup moins, et donc partagent moins de temps de jeu. Par ailleurs, les parents laissent plus facilement leurs progénitures télécharger des jeux individuels, et de ce fait ces derniers ne partagent plus avec eux de divertissements comme les précédentes générations : jeux de société, etc.

L'écran n'est pas pour autant mauvais, il n'est pas un élément perturbateur du jeu. Il apporte juste une nouvelle dimension dans l'esprit du jeu et du divertissement. Simplement, les enfants ne bougent plus, ou beaucoup moins, et s'engagent moins dans des relations sociales. Ils croient que les réseaux sociaux représentent la vraie vie.
Les médias ont une grande responsabilité dans ce manque. En véhiculant sans cesse l'idée que l'extérieur de la maison représente un danger, les parents ont peur pour leurs enfants. C'est donc plus volontiers qu'ils privilégient le divertissement digital au lieu de les laisser sortir. Le problème est que les enfants sont devant un écran, et ils sont sujets à l'intoxication des médias. Car il faut sa rappeler qu'une mauvaise nouvelle dans le monde est un créneau excellent sur le plan médiatique. Les jeunes gens donnent donc un écho à la peur des parents, et spontanément ils sortent moins.

C'est subtil, mais c'est une vérité : le digital n'a pas apporté une bonne transition.

Comment encourager le jeu ?

Pour encourager le jeu, il faut d'abord créer du temps pour cela, et créer le lieu pour le faire. Les assistantes maternelles le font merveilleusement bien parce qu'elles ont appris : c'est une partie de leur formation. C'est pourquoi les étudiantes voulant des missions de garde périscolaire doivent pouvoir maîtriser ces 2 aspects indispensables au jeu.

Le type de jeu importe peu en définitive. Pour certains, il s'agit de jouets, pour d'autres de jeux de société, voire encore des activités manuelles, etc. L'essentiel est que l'enfant prenne du plaisir. C'est à ce moment que le processus d'apprentissage est le plus pertinent. Je me souviens d’une professionnelle ayant rejoint le site de baby-sitting, qui était à l’origine éducatrice et professeur de musique. Elle employait cette créativité le temps du goûter. Manger était le prétexte au jeu, puisque les deux sont synonymes de vie et de plaisir. Prendre un goûter encourage la concentration des enfants, et fait appel à des compétences similaires au jeu et au fait de manger.

Les parents sont de plus en plus occupés, et ils ont besoin de plus en plus de temps pour eux. Aussi, la garde après l'école est une bénédiction !

Le jeu est également le moyen d'apprendre à l'enfant que vous gardez après l'école, à partager. L'idée est de transmettre le concept de partage lors d'une activité. Dans les conseils que je vous apporte, vous retrouvez la peinture et le dessin, mais aussi le savoir-demander son attention et lui montrer concrètement ce qu'est le partage.