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Pourquoi la garde périscolaire doit privilégier les sorties en plein air ?


Une tribune parue dans la Presse en 2019, présentait une école maternelle implantée dans le forêt de Chantemerle en Charente, laquelle faisait cours au sein même du domaine forestier à chaque fois que la météo le permettait. En 2020, une autre dans le Gers initie l’expérimentation « grandeur nature ». Un nouvel article publié dans je journal Le Monde daté du 09 septembre affirme que la situation française accentue le phénomène de la classe dehors. La mise en œuvre est sans doute hésitante et à parfaire, mais elle tend à être reconnue comme une pratique pédagogique pertinente. Il devient intéressant de se poser la question de ce transfert partiel pour la garde périscolaire à Paris, où la classe dehors n’existe pas encore. Du moins à ma connaissance. Les grands gagnants sont les enfants.

Aller à l’extérieur du domicile est aussi un moyen génial de faire de l’exercice, et de vaincre la monotonie intérieure, à la fois pour les baby-sitters et les enfants. Selon l’âge de l’enfant, les aires de jeux et les cours privatives conviennent. Que ce soit à la sortie de l’école ou lorsque l’enfant n’a pas classe. Dans le cadre de la garde périscolaire, ce peut être également au parc, dans des sentiers piétonniers, etc. Sans compter que ces sorties favorisent la création de souvenir chez le jeune individu.

Le plein air fait l’objet de discussions

Sur un réseau social

Un groupe Facebook Profs en transition témoigne en faveur de cette stratégie. Déjà +20 000 enseignants et éducateurs en discutent. Bien entendu, il s’agit d’apporter une régularité à cette pratique après l’école, et non de l’implanter systématiquement.

A l’international

Une comparaison avec ce qui existe à l’extérieur des frontières françaises montre les vertus de cette initiative. L’Ecosse est pionnière, puisque le modèle est même officiel. Le Danemark, la Suisse et la Belgique ne sont pas encore à l’introduire officiellement dans les programmes de l’Education Nationale, mais la pratique est déjà très ancrée.

La distanciation sociale plus difficile dans les écoles que dans la garde périscolaire

La classe dehors

Le sujet remonte dans les piges journalistiques parce que la classe dehors semble être une solution à la distanciation sociale. Cette dernière serait difficile à mettre en œuvre en les murs des établissements scolaires. Ceci étant, j’ai vu des photos de l’une de ces classes, et les enfants étaient davantage agglutinés autour d’une table qu’ils en le seraient dans l’enceinte de leur école. Pour la garde périscolaire en revanche, étant donné que l’intervenante n’a la charge que de votre ou vos enfant(s), le problème de la distanciation sociale est beaucoup plus simple à gérer.

Choisir ce qui convient le mieux

Ce peut être une demi journée par semaine, ou un peu plus si les parents et l’intervenante sont favorables à ce choix. J’ai l’impression que cette mise en place est accélérée dans les petites villes, voire le villages. Je trouve positif de l’intégrer après l’école et de temps en temps, dans les parcs et jardins franciliens et des banlieues. Surtout qu’à Paris les enfants ont tendance à être coupés de la nature, comme dans beaucoup d’autres milieux urbains.

La garde périscolaire vécue de temps en temps à l’extérieur, respecte la physiologie de l’enfant : son bien-être physique et psychique. Outre la mobilisation du corps, des observations sont à faire. Ainsi que de nombreuses découvertes, ce qui est aussi positif que des activités après l'école, sans toutefois être une justification pour les remplacer. Mais si l'accès une l'une d'elles était compromis, le plein air serait une bonne alternative.

Des études en faveur de l’enfant à l’air libre

Sortir d’un milieu artificiel

En classe, l’enfant est enfermé, et si la situation locale exige de lui qu’il porte un masque, les 4 murs de cette enceinte peuvent l’affecter. Quand la garde périscolaire a lieu en extérieur, l’enfant sort de ce milieu artificiel. Et grâce à son accompagnatrice expérimentée, il trouve une seconde dynamique. S’il faut faire des devoirs ou travailler un apprentissage en parallèle de l’école, l’enfant est d’autres dispositions, beaucoup plus favorables. D’après des études, il semble que ce soit également un facteur de motivation, même pour des jeunes gens en classe de CM2.

L’avis de l’Education Nationale

D’ailleurs le site de l’Education Nationale archiclasse.education.fr affirme que cette pratique est hautement bénéfique pour  :

Sortir au plein air pour construire autour de l’enfant

Une autre publication vers le mois de mars assurait que ce type d’événement est très favorable aux développements cognitif, émotionnel et moteur de l’enfant. Se promener dans un parc ou un jardin parisien correspond davantage à un besoin normal, qu’une réaction à un manque. L’effet est différent. Tous les parents ont pu se rendre compte durant le confinement du premier semestre 2020, de ce qu’est le besoin de s’aérer suite à un manque. Ici, il s’agit moins de réagir à une situation, mais de construire autour de l’enfant.

Vous l’aurez compris, plutôt qu’une garde périscolaire DANS une jardin ou un parc, il s’agit ici de PRIVILEGIER ces lieux quand cela est possible. Que les parents soient rassurés.