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Parents : comment palier la pénurie de l’offre publique ou privée dans les villes périphériques ?


Faire garder son enfant en jeune âge pour reprendre son travail, est un casse-tête pour beaucoup de parents. Certaines familles ont l'impression de ne pas pouvoir trouver de solution : il n'y a pas beaucoup de place en crèche municipale, pas beaucoup d'assistantes maternelles avec des disponibilités, surtout pour les enfants les plus jeunes, a fortiori des bébés. S'il est vrai que ce mode de garde est un véritable calvaire, surtout pour les bébés encore une fois, c'est aussi parce que les parents concernés ne souhaitent qu'un mode de garde à l'extérieur de chez eux.

Il est tellement plus facile de mettre fin à cette situation complexe en accueillant la nounou à leur domicile... En tout cas, une agence en ligne peut répondre à presque toutes les demandes, si tant est qu'il y ait une professionnelle dans la ville de résidence de la famille considérée ou à proximité.

Le problème des familles vivant en périphérie

Pour revenir au mode de garde historique des ménages français, il existe des crèches privées pour compléter les structures publiques pénuriques. Pouvoir placer son enfant reste une chance, car les demandes sont de l'ordre de 160 pour 10 places vacantes ! Même dans les communes en pleine expansion qui se situeraient à quelques kilomètres d'une grande ville comme Lyon ou Paris et Bordeaux, la probabilité d'être les parents élus est mineure. Or vous savez que la solution de la belle famille n'est pas idéale.

Le problème vient de ce que de plus en plus de couples partent vivre dans ces villes périphériques dotées d'une école primaire, en raison des prix des logements. Pour illustrer, Bordeaux possède 95 écoles primaires publiques, mais à Salleboeuf qui se situe à 25 minutes environ de ce pôle urbain, 1 école primaire accueille les enfants et les prix des logements sont plus accessibles. Est-ce pour autant qu'une assistante maternelle travaille à 17 km de Bordeaux ? Pourtant ces familles sont bien dans la ZAP Bordeaux rive droite... En revanche, notre agence pourrait peut-être avoir une nounou à proximité.

Si en raison des prix des maisons ou des locations des appartements, le nombre de couples s'installant en périphérie est croissant, c'est également parce qu'elle est accessible en tramway ou en bus sans consacrer trop de temps au trajet. Mais il faut une solution de garde pour ces familles, car pour circuler 25 minutes au lieu d'une heure de temps, il faut partir tôt le matin et rentrer un peu plus tard le soir. Pour l'enfant, avoir sa nounou au domicile est l'idéal, les horaires des parents n'étant plus un obstacle.

Les structures privées

En France, les crèches privées sont arrivées en nombre, mais l'offre continue d'être restreinte, pourtant les disponibilités sont 72 % supérieures à celles du public. Ces 10 dernières années, l'offre du privé ne représente toutefois que 19 places par an. Certes, il s'agit du double comparé au public, mais les parents restent néanmoins d'heureux chanceux s'ils placent leur enfant dans l'une de ces structures.

Les dotations de l'Etat baissent régulièrement, et les communes de leur côté n'ont plus les moyens d'investir dans des places de crèches. Créer des structures publiques et faire face aux frais de personnel impliquent énormément de frais. Seul une agence en ligne peut prendre le relais du public et du privé.

Dans les offres du privé, certains employeurs proposent à leurs employées des offres de garde à la carte. Mais il n'est envisageable que pour les petits enfants n'allant pas à l'école : les familles doivent trouver un relais quand il a 8 ans par exemple.

Une solution économique pour tout le monde

Les structures comme Happysitters sont économiques pour l'Etat français ! A titre d'exemple, je prends une structure privée d'un employeur : la CAF finance 80 % des investissements, et l'entreprise se voit octroyer un crédit d'impôt famille ainsi que des exonérations fiscales à hauteur de 83 % . Au bout du compte, l'Etat prend à sa charge 134 % du privé avec ses contributions publiques.

Mais un rapport de la Direction des Affaires Sociales dispose qu'il faudrait mettre un terme à ces dépenses. Autrement dit, l'Etat va se désengager progressivement des crèches privées qui vont rapidement se tarir, autant que les publiques, faute de moyens.

Si vous tenez compte qu'il manque en France 230 000 places de crèches, vous comprenez l'importance des agences de nounous. Non seulement l'Etat ne leur verse aucune contribution, et les familles ne sont pas pénalisées puisque la CAF les aide au même titre que pour une crèche...