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Etudiantes : comment réagir face à la culpabilité dans votre job de baby-sitting ?


Depuis que les parents sont revenus à leur domicile et que vous avez arrêté votre mission de baby-sitting du jour, peut-être comme certaines professionnelles repensez-vous à votre journée. Ce sont principalement les étudiantes ayant obtenu récemment ce job qui psychotent le plus : elles peuvent nommer au moins une demi-douzaine de choses qu’elles auraient « mal » faites.

Vous-même, ne vous êtes-vous jamais dit que vous auriez dû être plus amicale avec la famille et ne pas être aussi pressée de partir de leur domicile pour rentrer chez vous. Vous vous reprochez de ne pas avoir lavé les mains de l’enfant avant le goûter. Vous auriez pu faire en sorte qu’il se brosse mieux les dents, ou vous auriez pu le coucher plus tôt, etc.

Personne n’échappe à ces pensées venant vous obséder après votre journée d’activité. En définitive, vous vous sentez coupable.

Etudiantes et Mamans : même combat !

Dans ces moments là, vous ressemblez aux mamans qui culpabilisent, avec d’autres arguments pour elles, tels que : « je ne suis pas assez présente », « je travaille trop » et ainsi de suite, car la liste est sans fin. Autant les mamans sont coupables de vouloir se consacrer du temps ou elles culpabilisent d’avoir perdu leur sang froid, autant l’étudiante en charge du baby-sitting se reproche de ne pas avoir été suffisamment professionnelle. Il est vrai que vous avez la responsabilité de son développement personnel en l’absence de la famille.

Mais tout cela me semble naturel. J’ai remarqué 2 leitmotiv venant ronchonner dans vos petites têtes, jusqu’à vous faire presque regretter d’avoir choisi ce job. Je vais donc vous expliquer comment dépasser ces incertitudes.

Vous avez mis l’enfant devant un écran…

Malgré les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé vis-à-vis de l’écran et des technologies modernes, des étudiantes ayant trouvé un job de baby-sitting récemment, ont toutefois laissé l’enfant regarder la télévision, jouer avec une tablette ou sur un Smartphone.

Il est vrai que vous devez préférablement vous asseoir à ses côtés et jouer avec lui. C’est d’ailleurs ce que traduit le terme anglais de votre activité. Pourtant, vous pouvez avoir une motivation raisonnable pour l’avoir fait, dans la mesure où ce n’est pas toutes les heures de la journée bien sûr. Vous arrivez malgré tout à vous sentir coupable. Notez que certaines mamans vivent exactement la même chose que vous !

Du jugement à l’auto-évaluation

Je parlais il y a peu avec une intervenante de l’agence Happysitters à Marnes-la-Coquette dans le 92, elle admettait qu’avant de décrocher ce job, elle jugeait les parents qui sortaient leur téléphone au restaurant devant leurs enfants. Le point de culpabilité est que la situation amène une personne responsable d’un baby-sitting à réévaluer son comportement.

Comment faire pour changer ?

Il ne sert donc à rien de vous faire mal à grand renfort d’auto-culpabilisation. Plutôt que de vous demandez si vous avez commis une faute, interrogez-vous de savoir si vous avez vraiment besoin de changer sur ce point. La question est simple : avez-vous vraiment un problème dans cette situation ? Si ce n’est pas un problème, arrêtez de culpabiliser ! A l’inverse, évoluez en imaginant ce que vous pourriez-faire la prochaine fois, dans une situation identique.

Vous n'aimez pas jouer avec les enfants

Comment une agence pourrait-elle choisir une intervenante pour du baby-sitting, alors que c’est en partie votre rôle ? Et comment une famille pourrait ne pas le détecter lors de l’interview ? Je ne l’imagine pas un instant ! Mais pour la présente cause acceptons de dire qu’en l’occurrence vous avez été distraite de l’attention que vous portiez à l’enfant. Il est possible de penser qu’un jour plus difficile pour vous de façon générale, vous a empêché de vous mettre au niveau de l’enfant. Il n’y a rien de déraisonnable à cela, des mamans le vivent tous les jours.

Une maman de Meudon

J’ai même connu une gentille maman du nom d’Emilie, dans le département des Hauts-de-Seine, qui admettait de pas jouer très souvent avec son enfant, simplement parce qu’elle n’aimait pas le faire. Probablement que cette situation vous brise le cœur quand vous pensez plus tard à l’enfant, à ce qu’il aurait pu vivre en termes d’ennui ou de frustration.

Cette maman me disait n’avoir aucune imagination pour faire des jeux avec des voitures ou des circuits automobiles… J’espère par contre que vous ne conclurez pas comme cette maman : « ce n’est pas à moi de le divertir, il a besoin d'apprendre à s’occuper seul ».

Conseil d’experte pour réaliser votre baby-sitting de façon convenable

Si vous vous sentez coupable, voici un conseil que lui a donné une psychologue experte auprès des enfants : « le baby-sitting, c’est comme faire de l’exercice, certaines personnes adorent ce job alors que d’autres doivent se forcer ». Hé bien, dans le cadre de votre mission, forcez-vous à vous impliquer par tranches de 15 minutes ! Vous allez prendre une routine, si bien qu’à la fin, la spontanéité se sera certainement substituée à l’obligation.