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Etudiantes : 3 conseils pour trouver et garder le job de baby-sitter parfait pour vous


Trouver cette famille spéciale pour être la baby-sitter de leur(s) enfant(s) et vous donner l’impression que vous avez choisi le bon job d’étudiante, est parfois une entreprise à long terme. Les plus chanceuses gagnent des missions entre temps, pour gagner de l’argent durant leurs études, puis abordent leurs annonces avec une expertise différente quand l’impression d’être auprès de la bonne famille se fait sentir.

Cendrine (il n’y a pas de faute dans son nom !) est une intervenante sur Paris âgée de 32 ans, laquelle a connu plusieurs opportunités de cet acabit quand elle était étudiante. Dans cette situation, elle préfère ne changer de mission «  que lorsque les enfants grandissent et vont de l’école primaire au collège». D’autant que « ils s'habituent à moi, et je m'habitue à eux ».

Je la comprend totalement, la gestion de cette dynamique entre une professionnelle ou une débutante et les parents est essentielle dès le départ.

Avoir ce job est comme rencontrer des amies potentielles une première fois

Faire du baby-sitting, surtout pour une étudiante, est équivalent à entretenir une relation avec quelqu’un : vous devez être compatible. A la recherche de vos premiers jobs, vous allez être forcément moins difficiles, mais avec les années, vous allez trier les missions.

Comme dans toute relation naissante, il faut du temps et des efforts des deux côtés pour que cela fonctionne parfaitement. Vous allez prendre vos marques, puis votre place, parfois même dans le cercle amical de la famille, parfois tout restera courtois mais uniquement sur le plan professionnel.

Rencontrer beaucoup de familles

A la recherche d’un job de baby-sitter, une étudiante devrait regarder attentivement les mêmes critères qu’une professionnelle de plusieurs années d’expériences. A savoir qu’il faut tenir compte des déplacements, et au fil du temps, de la façon dont elle s’entend avec les enfants d’une famille. C’est au moment de la rencontre pour l’interview avec les parents, que votre instinct vous conduira vers l’acceptation ou le refus (si tant est que la mission vous soit proposée).

Des régions sont plus heureuses pour avoir beaucoup d’interviews, comme la région parisienne, alors que d’autres sont davantage pénuriques en annonces. Pour les zones prolifiques en job de garde d’enfants, les candidates peuvent rencontrer 5 familles avant de décider du meilleur match pour elles. Le risque est qu’une autre candidate vous ravie le job, il y a quand même beaucoup d’étudiantes sur le marché.

Cendrine me dit que « il y a tellement de différences de personnalité, c’est un peu comme lorsque vous rencontrez un ami pour la première fois. Parfois, vous êtes très compatible avec certaines personnes et parfois non. C’est quelque chose que je ressens dans mon for intérieur. Je pose cependant autant de questions que possible sur les responsabilités professionnelles pendant l’interview, et je garde la famille dont les réponses me conviennent le mieux ».

Je dis bravo à cette intervenante, car elle a compris l’intérêt de ces rencontres, les deux parties vérifient leurs correspondances.

Ne pas vous agiter...

Le terme s’agiter est sans doute un peu fort, mais certaines candidates foncent littéralement dans leur job avec les yeux qui scintille d’espoir et de contentement, et s’aperçoivent qu’elles avaient mis de côté leurs doutes. Il faut savoir s’investir avec intérêt, sans perdre de vue que des personnalités similaires ne suffisent pas nécessairement pour assurer une correspondance parfaite.

Les premiers baby-sitting doivent vous servir à bien comprendre comment les parents veulent que vous fassiez les choses, ce qu’il est de la discipline à l'organisation au domicile des parents. Abordez cette période comme un test, voyez comment vous pouvez vous améliorer et comment vos interventions se déroulent.