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Baby-sitting : interview et conseils d’Audrey, 23 ans


Audrey habite Ville-d'Avray, une commune des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Elle a toujours adoré les enfants et s’en occuper. Elle a commencé à chercher du baby-sitting dans les environs du quartier des Fosses-Reposes. Son goût pour cette activité s’est avéré alors qu’elle était très jeune, encore lycéenne : un professeur lui a proposée de surveiller sa fille pendant les vacances.

Aujourd’hui âgée de 23 ans, Audrey est baby-sitter le week end, avec son éternel point d’attache qu’est Ville-d'Avray et les communes à proximité. Elle pouvait choisir de se délocaliser pour ses études, et de garder des enfants dans sa nouvelle zone de résidence. Mais elle préfère rester « extrêmement proche de toutes les familles » m’explique-t-elle. Et de rajouter que « ce n’est pas seulement une activité pour gagner un peu d’argent, je rencontre régulièrement des familles qui deviennent des amies. Quand je me marierai, je sais déjà que des personnes issues des familles pour qui j’ai fait du baby-sitting, auront un rôle important à l’église comme à la mairie ». Voilà une jeune femme qui n’a jamais vécu la culpabilité que d’autres personnes aussi jeunes peuvent vivre, et c’est très bien.

Cette jeune femme espère pouvoir élargir à court terme ses disponibilités dans les Hauts-de-Seine, de façon à ce que son activité soit au moins un mi-temps au départ. Au besoin, elle n’hésitera pas à solliciter une agence comme Happysitters. Mais aujourd’hui, forte de son bagage en baby-sitting, elle vous livre quelques conseils pour votre activité. Selon Audrey, le plus important est d’établir de solides relations avec les parents.

Considérer le baby-sitting pour une activité à part entière

Une activité sérieuse

Quel que soit le nombre d’heures que vous exercez comme baby-sitter, Audrey pense que certaines étudiantes commettent l’erreur de ne pas prendre au sérieux leur activité. Elle a découvert qu’agir de manière professionnelle, et faire preuve de respect envers les familles qui vous donnent à garder leurs enfants, est la clé pour gagner le respect en retour.

Je rajoute, surtout si vous représentez une agence !

Comment aider les parents à vous choisir ?

Quand vous êtes dans la liste des 3 baby-sitters que Happysitters communique aux parents, afin de vous rencontrer et peut-être de vous choisir, « habillez-vous professionnellement » dit-elle. « Faites comme si vous alliez à un entretien dans une entreprise, vous ferez la différence ». J’ajoute : sachez mettre en avant vos plus-values.

L’âge est porteur de ses stéréotypes…

L’âge serait un handicap ?

En tant qu’intervenante ayant une petite vingtaine, comme il est coutume de l’entendre d’après son interview, Audrey est souvent interrogée sur son âge. Elle affirme que les jeunes femmes comme elle doivent faire encore plus d'efforts pour surmonter les stéréotypes négatifs. « A cause de notre âge, vous devrez vraiment prouver vos compétences pour que ces parents se rendent compte de votre sérieux. Ce n’est pas un petit boulot d’été », tient-elle à préciser.

Le processus de sélection réduit les inégalités liées à l’âge

Personnellement, je pense que même dans la petite vingtaine, les expériences de plusieurs années comptent. D’autant plus que l’agence vérifie toutes les références : si elles sont favorables, elles vous avantagent. Il faut bien comprendre que dans le processus de sélection, les familles habitant dans les Hauts-de-Seine n’ont plus 30 candidates à appeler, mais seulement 3 qui leur sont soumises. Il est beaucoup plus facile aux parents de choisir celle qui sera la baby-sitter de leur(s) enfant(s). Or, plusieurs années d’expérience ont du poids dans la décision d’un foyer.

Il faut également compter avec l’offre parfois pénurique de candidates dans les environs de Ville-d'Avray ou dans certains quartiers : vous avez des chances supplémentaires pour qu’une famille vous choisisse.

Audrey conclue en disant que chaque personne aime parler d’elle-même, et les mamans comme les papas n’échappent pas à ce tropisme : poser des questions aux parents sur eux-mêmes et sur leur famille peut briser la glace. En présence d’animaux, elle affectionne poser des questions telles que : pourquoi cet animal, comment ont-ils choisi son nom, etc. « Il faut montrer que vous vous intéressez à eux », confie-t-elle en dernier mot.