La garde d’enfant est un sujet crucial pour les parents d’élèves confrontés à un nombre record de fermetures de classes. Les parents doivent s’organiser dans l’urgence. Aux dires des familles, il s’agit d’un parcours du combattant qui se résume ainsi que la chaîne M6 le présentait dans son journal de midi : « c’est la galère, c’est clair », dixit un papa.

Enfants à la maison et travail sont peu compatibles

Dans une famille, un parent peut être en déplacement ou ne pas pouvoir arrêter son travail. L’autre parent ne pouvant pas télétravailler. Les recherches sont rapides et plus simples avec une agence de garde d’enfants. Sinon, il faut les multiplier et se débrouiller un peu comme la situation immédiate le permet. Dans le premier cas, Internet aide beaucoup. Dans le second, c’est le bouche à oreille, ce qui demande également dans l’urgence d’accepter plusieurs nounous. Ce qui n’est pas idéal pour la stabilité des enfants, et la sérénité des parents. Avec une agence, vous aurez nécessairement une intervenante disponible rien que pour vous !

Quand les classes ferment, les entreprises spécialisées dans la garde d’enfants croulent sous les demandes. Ce qui oblige une agence à s’adapter, sans gagner plus d’argent pour autant puisque des familles annulent des heures de garde en raison des enfants malades que la maman surveille elle-même dans le cadre d'un arrêt de travail.

Les responsables sont sans cesse en train de vérifier les plannings, de les modifier, tentant de trouver des solutions pour des emplois du temps non prévus, etc. C’est une constante réorganisation, mais jamais vous n’en vivrez les affres ! Comme pour tous les parents, votre baby-sitter sera au rendez-vous, sans que vous viviez la galère exprimée par le papa cité en introduction.

L’urgence pour retourner travailler peut certes coûter plusieurs centaines d’euros par semaine, selon les heures de gardes. La plupart du temps, 50% de ce que la famille paye est déductible des impôts ! Certains parents ont également droit à des aides complémentaires de la CAF.

Quand la fermeture des classes fait perdre de l'argent aux parents

Parfois, les absences d’enseignants non remplacés amènent les écoles à fonctionner au jour le jour, voire à la dernière minute. Ceci est très sensible sur Paris. Le primaire et l’élémentaire sont les plus touchés par les absences de titulaires et la pénurie de remplaçants. Le 13ème arrondissement est la principale victime de ce manque, selon le site Ouyapacours de la FCPE. La crise sanitaire n’arrange rien, puisque des enseignants se mettent en « indisponibilités » pour garder leurs propres enfants malades.

Les parents refusent que cette pénurie porte préjudice à leurs enfants, et à eux-mêmes. En effet, le journal Le Parisien révèle que les entreprises manquent de flexibilité, ce qui oblige les parents soit à une perte de salaire, soit à prendre des congés payés ou à amener le jeune protagoniste au travail parfois de très bonne heure. Ce qui n’est pas un rythme favorable pour eux. Ces situations pourraient être évitées si les familles anticipaient en faisant appel à une agence de garde d’enfants.

Le problème existe également avec les ATSEM et autres assistants d’éducation.