Besoin d'informations ?
Parents : pourquoi devez-vous anticiper la recherche d’une baby-sitter avant l’automne ou l’hiver ?
La rentrée scolaire montre aux parents une fois de plus qu’il ne faut pas attendre d’être devant une contrainte pour chercher à faire garder ses enfants. Il est plus facile de vous organiser en l’absence de stress, surtout si vous devez arrêter votre travail quelques jours pour trouver une baby-sitter. Certaines familles ont des enfants scolarisés dont la classe a fermé, et les mamans se retrouvent projetées comme lors du confinement.
A ce titre, peut-être faites-vous partie des familles ayant reçu un petit mot du rectorat dont l’établissement scolaire de votre enfant dépend ; il s’agit des codes d’accès et d’explications du fonctionnement de l’école à la maison. Ce projet est l’objet de rumeurs depuis début septembre, et anticipe l’impossibilité d’aller sur site. C’est donc aux parents d’anticiper la baby-sitting de leurs enfants, surtout s’il faut un accompagnement scolaire à la maison.
Le télétravail n’est pas compatible avec la garde de son enfant
Vous avez sans doute découvert le télétravail, donc également le côté obscur de devoir gérer vos enfants à la maison. La nécessité d’acheter un ordinateur est l’une des conclusions d’une majorité de foyers français. Vous avez aussi pu découvrir que faire du baby-sitting ne serait-ce que d’un enfant, est peu compatible avec le maintien d’une activité professionnelle à votre domicile. Aussi, il fait du sens de planifier maintenant votre recherche d’une agence, pour choisir une intervenante capable d’assurer le suivi pédagogique en même temps qu’elle garde votre enfant.
Les écoles vont dysfonctionner, inévitablement
Il faut garder en tête le fait que ce protocole de la classe à la maison s’applique pour le public. Qu’en est-il pour l’enseignement privé ? A ce jour, il n’existe aucune précision sur le sujet.
L’autre incertitude concerne l’absence de l’enseignant. C’est d’ailleurs la situation dans une école des Yvelines, où 760 élèves d’un établissement élémentaire ont dû rester chez eux du jour au lendemain. Il aurait été plus simple pour les parents de s’organiser, s’ils avaient prévu une garde périscolaire par exemple. Il faut avoir conscience que vous recevez un mail la veille de la fermeture seulement, vous informant que l’école sera close le lendemain matin. C’est effectivement le protocole de précaution prévu par l’ARS. Et vous, comment avez-vous prévu de gérer la garde de votre enfant sur une semaine, pour commencer ? Ne prenez pas de risque, recherchez une baby-sitter dès maintenant.
Les autres solutions de gardes sont incompatibles en situation d’infection
Comprendre trop tard les absences d’un discours pourtant rassurant
Après le mois de mai, les familles ont compris que le baby-sitting en semaine est aussi pertinent que les besoins ponctuels du samedi. Mais pendant les mois qui ont précédé la nouvelle année scolaire, les vacances ont fait valoir que les enfants courent un risque minimal de tomber malades. Certains qu’ils sont en sécurité pour reprendre leurs activités normales, les parents éprouvent un sentiment difficile à nommer quand ils comprennent que le récit est trompeur : il ne tient pas compte des amis, de la famille ni d'autres personnes susceptibles d’être malades et de transmettre l’infection.
Ce que disent les chercheurs
Je viens de lire une étude étrangère, montrant que les enfants attrapent plus facilement l’infection dans une garderie ou une structure assimilée, et qu’ils la rapportent à la maison. Une seconde étude américaine publiée par les Centers for Disease Control and Prevention, précise des conséquences troublantes et préoccupantes, car ces enfants retournent à l'école à un moment donné, où les parents s’orientent vers la garde des enfants à plein temps chez les grands-parents. C’est un cercle vicieux. Il disparaît avec une baby-sitter professionnelle, mandatée par une agence de garde d’enfants. Le discours est loin d’être auto-promotionnel, est véhicule les conclusions d’experts. Et la solution est simple : anticiper.
L’étude étrangère explique que si les enfants ne présentent généralement aucun symptôme, une recherche détaillée des contacts permet aux chercheurs de déterminer avec certitude que ces enfants infectés transmettent l’infection au moins à 1 personne sur 4 avec laquelle ils étaient en contact. Le chiffre de 25% est énorme !
La pertinence du baby-sitting
Pour ralentir la propagation d’une infection quelle qu’elle soit, a fortiori l’actuelle, la garde réalisée par la présence d’une baby-sitter professionnelle est aussi pertinente que de porter un masque et de se laver les mains. Concernant le port du masque, le journal Le Monde écrit dans ses colonnes que les chercheurs ont mis en lumière que se couvrir le visage favorise l’immunité. C’est toujours utile de le rappeler.
Les garderies semblent inefficaces
Il convient de noter que les garderies avaient mis en œuvre des stratégies de sécurité pour limiter la propagation, y compris des contrôles de température et en demandant aux membres du personnel de porter des masques.
J’ai évoqué le sujet avec un dermatologue qui a longtemps travaillé dans les hôpitaux, et il m’a expliqué que outre le masque, une solution hydro alcoolique est l’ultime barrière. La baby-sitter sait intégrer cet usage sans que l’enfant n’ait à se plaindre.
Alors que nous nous dirigeons vers l'automne et la saison froide, le Docteur Anthony Fauci, directeur de l'Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses, déclare qu’il faut rester vigilants sur le respect des consignes : « ne sous-estimez jamais, jamais le potentiel de l’infection. Et n’essayez pas de regarder le côté positif des choses », a-t-il déclaré lors d’une table ronde avec des médecins. Outre l’accompagnement scolaire, la baby-sitter saura efficacement faire respecter les gestes barrières. Mais AN-TI-CI-PEZ !