Le sommeil fait partie des plus hautes priorités humaines. Au même titre que avec la nourriture, l’air et l’eau. Après ces indispensables à la vie, viennent sans doute d’autres éléments moins fonctionnels, comme le besoin de sécurité. Notez que le père de la célèbre pyramide hiérarchisant les besoins – le psychologue Abraham Maslow qui a donné son nom à cette hiérarchie – classe également le sommeil dans les besoins fondamentaux. Les parents et les jeunes femmes en garde de vos enfants le savent trop bien : il est souvent difficile de trouver une quantité suffisante de sommeil. Heureusement il existe la sieste, bien que dans les attentes des familles, cette partie disparaisse des ordres de missions. Quand l’enfant en manque, sa vie lui est pénible. Voire celle de l’adulte par extension.

A la recherche d’un sommeil de qualité

Pourquoi la sieste est bonne ?

Les professionnels de la garde d’enfants savent qu’un sommeil de qualité est essentiel pour ces protagonistes, quels que soient leurs âges. Cet état naturel récurrent intervient à intervalles réguliers, plus ou moins proches selon l’âge. Cette alternance avec les états de veille forme le rythme circadien, nécessaire au corps pour sa croissance et un développement optimal de l’individu. Qu’il est 6 ans ou 8 ans, dormir suffisamment et régulièrement offre plusieurs avantages clés :

• Améliorer la régulation émotionnelle et le comportement
• Avoir une meilleure attention
• Affûter la capacité d’apprentissage et de mémoire
• Optimiser la qualité de vie, ainsi que la santé mentale et physique de l’enfant

La sieste souffre de la garde périscolaire

Que l’enfant ait de 6 à 8 ans, je vois souvent des demandes pour aller le chercher à l’école, pour l’accompagner à ses activités, pour la collation et/ou un repas, pour le faire travailler, pour assurer un suivi pédagogique, pour l’occuper en s’amusant avec lui, mais très rarement il est question de sieste. Les parents auraient-ils l’impression de payer la garde d’un enfant à perte quand il dort ?

Pourtant le sommeil est incroyable, en particulier pour les enfants. Moins grognons, il apprennent mieux, et progressent mieux lors d’une activité après l’école. Mais quelle quantité de sommeil est la bonne ?

Combien de temps un enfant doit dormir ?

Les experts définissent aujourd’hui avec précision les temps idéaux de sommeil, selon l’âge de l’individu. Qu’il ait 3 ans, 34 ou 50 ans ! Les enfant nous concernant, je reste sur ce sujet, tout en reprenant leurs avis que je résume de la sorte : au fur et à mesure qu'un enfant grandit, ses besoins en sommeil changent radicalement. De 16 heures pour un bébé, jusqu’à l’adolescent dont le besoin de se reposer à des intervalles aussi réguliers tout au long de la journée est pratiquement absent. Il se transforme en besoin de beaucoup de sommeil nocturne.

L’agence s’adapte aux besoins individuels des familles

Il faut toutefois garder à l’esprit que les habitudes et les besoins de sommeil peuvent être uniques à chaque enfant. C’est d’ailleurs également pour cette raison que la garde d’enfant est à façon. Je connais beaucoup de thérapeutes, et tout le monde s’accorde sur ce bienfait. Pour les enfants d'âge scolaire, de 6 à 12 ans, les siestes sont révolues. Bien que les élèves du primaire aient encore besoin de neuf à 12 heures de sommeil par nuit.

Une étude australienne va plus loin en soulignant le lien entre la durée du sommeil chez les enfants, et le mode de garde. Vous trouvez les détails dans la modification des paramètres de garde d'enfants peut affecter le sommeil. Il n’est pas altéré de la même manière les nuits de la semaine, en comparaison des nuits du week-end. Certains modes de gardes génèrent plus d’effets négatifs que d’autres. Parfois, le cumul est sans effet, parfois il est malheureux. La conclusion est que le domicile des parents restent la meilleure option.

La routine pour le sommeil

A mesure que les enfants prennent de l’âge, l'hygiène du sommeil devient extrêmement importante pour un ressourcement de qualité et sain. Ceci comprends une heure du coucher, une heure de réveil et une routine avant le coucher. Il reste utile de rappeler l’importance de réduire le temps passé devant un écran avant de se coucher. Une activité physique, si possible au grand air, et dans la journée, améliore le repos.

Les enfants ramènent leurs soucis jusqu’au lit

Les élèves du primaire commencent à faire face à plus de pression et de responsabilité. Se reposer suffisamment est essentiel car cela les aide à se sentir plus concentrés et plus énergiques pendant la journée. Les spécialistes de l’enfance que les enfants sont souvent inquiets concernant l'école et les rapports sociaux. Les professionnelles de la garde d’enfant apprennent durant des formations que, comme les adultes, ils peuvent porter ces soucis avec eux le soir. Ce qui peut les empêcher de s'endormir.

Si l’intervenante doit coucher votre enfant, soit dans la cadre d’un baby-sitting, soit en raison d’une heure tardive de retour du travail en semaine, il faut en rechercher une capable de l’aider à calmer son anxiété et lui permettre de se détendre suffisamment pour s'endormir.

Quand le sommeil d’un enfant est de mauvaises qualité, il existe un impact dans la vie des parents également. Les spécialistes de tout horizons recommandent à ces parents de se faire aider, en faisant garder leur enfant, pour qu’eux-mêmes puissent se reposer. Une psychologue me disait un jour, que même si les parents n’ont pas besoin d’une garde après l’école, il suffit que leur enfant leur propre qualité de sommeil pour que l’appel à l’aide auprès d’une agence spécialisée soit légitime. En gagnant en qualité de sommeil, l’adulte profite mieux de son temps en tant que parent.