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Parents : choisir sa baby-sitter parmi vos amies ou rechercher une agence ?
Pour beaucoup de baby-sitters et de mamans dont la famille fait garder ses enfants, il est plus facile de faire appel au personnel d’une agence qu’à leurs amies. D’après une étude internationale, la situation dépasse les frontières françaises et européennes, où ces employeurs familiaux et leur connaissance respective vivent des difficultés à entretenir une relation étroite comme avant. D’après les chercheurs, les deux parties amies peuvent avoir du mal à maintenir des limites lorsqu'il s’établit des relations de travail.
La personne en charge de la garde des enfants vit aussi des frustrations, du fait d’être vue dorénavant davantage comme une employée qu’une amie. A l’inverse, il peut arriver que la famille devienne amie avec la baby-sitter de l’agence, et une proximité s’installe, avec un partage d’heureux moments en dehors des heures de travail.
La vision du job diffère entre les baby-sitters et les amies de la famille
L’étude souligne que 39% des nounous issues de l’environnement amical des parents veulent être traitées comme des égales dans la famille. Pas comme des employées, ce qu’elles sont pourtant aux yeux de la personne établissant le chèque mensuel et les déclarations employeurs. Ces gardes d’enfants veulent être reconnues comme un membre de la famille élargie.
A l’inverse pour les baby-sitters intervenant pour le compte d’une agence, à la question de savoir ce qui décrit le mieux leur relation avec la famille, 76 % des étudiantes estiment être traitées comme un membre de la famille - 56% - ou une amie proche - 20% -. Le choix d’une amitié occasionnelle a été sélectionnée à hauteur de 11 % par l’ensemble des intervenantes, contre 13% par les professionnelles issues du monde de la petite enfance, lesquelles considèrent qu’il ne s’agit bien que d’une relation courtoise et uniquement professionnelle.
L'enthousiasme s'entend dans leurs discours : « la meilleure chose est la satisfaction personnelle », « même si ma famille m'emploie, je fais partie de la famille… tout en étant plus proche des enfants que de leurs parents. Je suis heureuse, et donc je me donne dans tout ce que je fais ».
Le problème des amies devenant la baby-sitter de la famille
Lorsque les employeurs familiaux et les nounous se comportent comme des membres de la famille élargie, ou sont vraiment des amis proches, ces dernières éprouvent souvent de la frustration à mesure que les frontières s'estompent. Le rapprochement se fait naturellement éloignement, parce que l'amie devient employée et que la situation soulève des défis.
C'est ainsi que naissent des troubles émotionnels dans l'environnement de travail lors d'un partage excessif ou d'une mauvaise interprétation des conventions sociales. Ces baby-sitters éprouvent plus de difficulté à déterminer quand ou s'il est possible de passer du temps avec la famille durant une heure rémunérée : le parent est rentré du travail, et un échange naît, mais sera-t-il rémunéré ? Parfois apparaît du ressentiment avec des attentes mal alignées.
Les discours de ces amies employées montrent ce malaise : « je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas inclus dans les choses que fait la famille. J'élève leurs enfants qui me connaissent, et je ne comprends pas pourquoi je ne suis plus invitée à certaines réunions familiale », « j'ai gardé les enfants d'une amie pendant cinq ans, et après, mon amie ne m'a plus jamais appelée ».
Il semblerait finalement que la décision de rechercher une professionnelle sur le site de baby-sitting soit le choix le plus sain, pour quiconque souhaite préserver ses liens amicaux.