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Parents : 3 mythes sur les agences de garde périscolaire
La plupart des mythes ont un noyau de vérité, à la différence qu’ils contribuent au fait qu'il existe des préjugés ou des inexactitudes. Les idées préconçues sur une agence de garde périscolaire sont souvent exprimées avec beaucoup de spontanéité et de fantaisie. Avec des conclusions qui amènent les parents à vivre des expériences proches de ce qu’ils pensaient éviter en choisissant de salarier une baby-sitter eux-mêmes. Vous sculpterez votre propre idée du sujet, je me contente dans ces lignes du blog d’évoquer de longues années de vécu professionnel.
Mythe numéro 1 : le baby-sitting est pour les bébés !
C’est dans le nom de la prestation : il y a baby dans le mot. Par conséquent, un enfant de 8 ans serait trop âgé pour bénéficier d’heures de garde avant ou après l’école. Cette affirmation est fausse. Ce n'est pas parce que le mot baby-sitter a été incorporé dans la langue française et qu'il est d'usage courant, que seuls les bébés sont pris en charge. D’autant que l’agence ne s’occupe absolument pas de ce très jeune public. Il faut que l’enfant soit scolarisé, ou éventuellement qu’il aille à la garderie tout en jouant dans la cours des grands.
Dans la réalité, les parents d'enfants en bas âge (le terme bébé s'applique jusqu'à 1 an), sont souvent à la maison. Soit l’un des deux est en congé parental, en arrêt de travail, ou s’est momentanément mis en retrait de la vie professionnelle. Ces familles n'ont recours que sporadiquement à des services de gardes d’enfants. Elles s’inscrivent sur le site de baby-sitting pour des rendez-vous urgents, ou lorsqu’elles ont besoin d’une d'une pause bien méritée. Les grands-parents des enfants sont souvent sollicités pour ces occasions ponctuelles.
Les assistantes et intervenantes de Happysitters sont présentes pour les enfants de 6 ans à 12 ans, avec une possible variation selon la situation de la famille effectuant la demande d’aide. Ainsi, la plupart de ces enfants ont depuis longtemps dépassé l'âge de la petite enfance.
Mythe numéro 2 : ce sont toutes des étudiantes, difficile de leur faire confiance
S’il est vrai que les parents résidant à Paris ou à Lyon préfèrent les étudiantes, c’est en raison de leur dynamisme. Il y a parfois 5 étages sans ascenseur, ou ils attendent que la candidate puisse courir avec l’enfant dans un parc qui se trouve à une certaine distance du domicile. Pour autant la qualité du service est au rendez-vous, puisqu’il ne s’agit pas d’un job étudiant quelconque : la baby-sitter est salariée par l’agence, et bénéficie de formations sérieuses. Sans compter que ses références sont vérifiées.
Que ce soit dans ces deux principales agglomérations de France, et cela se vérifie également à Bordeaux où l’agence garde des enfants après l’école, les intervenantes sont également issues du monde de « la petite enfance ». L’agence emploie parfois des retraités ou des seniors profitant d’une retraite anticipée, lesquels recherchent une vie dynamique où ils peuvent apporter et transmettre leur expérience de vie. Les éducatrices et puéricultrices font parties de Happysitters, et vous trouvez des professionnelles spécialisées dans le domaine de l'éducation.
De plus, il n'en demeure pas moins que garder un enfant en vie, indemne, propre et bien nourri est certes nécessaire, mais largement insuffisant. Lorsqu'il s'agit de bien-être et de développement d'un mineur, la garde périscolaire seule ne suffit pas. Pour que votre enfant s'épanouisse, il doit se sentir (et être) en sécurité non seulement physiquement mais aussi émotionnellement. Il doit également être socialement stimulés sur le plan cognitif. Dans un service après l’école de haute qualité, votre enfant reçoit de l'amour et un accompagnement, pas seulement une protection.
L’entreprise de garde périscolaire constitue donc un excellent mélange de tous les âges et horizons professionnels. Cela s’appelle la diversité et donne aux familles qui trouvent l’agence de baby-sitting la possibilité d'exprimer leurs souhaits. Certains parents recherchent spécifiquement une personne plus âgée pour leurs enfants. Pour d'autres cependant, il est important que le profil de la candidate puisse se rapprocher de celui de la maman, etc. Pouvoir faire un choix est un avantage.
Mythe numéro 3 : ça doit être très cher !
En ce qui concerne les tarifs d’une agence, je peux comprendre que le devis laisse à penser à des services chers. En vérité, pas davantage qu’une nounou que vous salariez vous-même, ni en comparaison d’une étudiante que vous trouveriez dans une annonce de baby-sitting. Voici pourquoi :
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Comparaison d’une agence et d’une nounou
Le prix affiché est avant les aides de la CAF, et est présenté TTC. Il comprend toutes les charges sociales et patronales obligatoires. Quand vous entendez le tarif horaire d’une ass mat, il ne comprend pas les congés payés par exemple. Mais les familles découvrent la vérité en expérimentant.
Si les assistantes maternelles sont sous-payées (c’est une vérité), vous devez comprendre que vous ne pourrez pas faire les magasins au sortir du travail, ni aller boire un cocktail avec des copines après le travail (elle va vous rappeler qu’elle a une vie, elle aussi). Ce type de décalage est prévu avec l’agence.
Une nounou vous impose ses congés et d’autres indisponibilités. Quand elle est malade, vous devez vous débrouiller pour trouver une autre personne pour garder vos enfants, ou ne pas aller vous-même travailler. Dans une société de garde périscolaire, il existe toujours des ressources humaines, ce qui assure votre routine et votre tranquillité d’esprit. -
Comparatif entre une petite jeune et une salariée d’une entreprise de garde après l’école
Les parents employeurs n’ont pas le droit de payer moins que le SMIC une baby-sitter occasionnelle. Rajoutez les charges obligatoires et voilà, vous avez compris… La payer au noir ? Ne faites jamais cela !
Les intervenantes non professionnelles ont généralement peu d’expériences, n’ont pas de formations à la garde d’enfants (et pensent que c’est comme garder un petit frère) ni aux premiers secours. Il est important de trouver une jeune femme qui soit toujours à l’heure à la sortie de l’école ou de la garderie, et qui ne soit pas en découverte d’une réalité non conforme à ses espérances, etc. Le personnel d’une agence sait qu’il s’agit d’un métier, et le maîtrise totalement. C’est une différence pouvant justifier un léger écart de prix. Surtout dans les grandes villes comme Paris, Bordeaux ou Lyon.
La plupart des détracteurs rectifie rapidement l’avis initial, en se rendant compte de la quantité de travail et les responsabilités impliquées dans le prix. Les baby-sitters doivent être formées professionnellement, disposer des connaissances pédagogiques les plus récentes. Elles doivent être capables d’apporter une aide à l'enfant en cas de situation d'urgence. Le prix comprend l’assurance également. Que se passe-t-il si la jeune femme que vous ne déclarez pas fait tomber un vase et le casse ? Ou un appareil électroménager qu’elle voulait déplacer ? Une agence ne vous apporte que de bonnes expériences !