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Job pour étudiantes : les conseils de Carine pour les débutantes, sur la garde périscolaire


Carine est une intervenante dans le cadre d’une garde périscolaire d’un enfant de 9 ans à Puteaux dans les Hauts-de-Seine. Je prends cette illustration, mais les conseils de cette jeune femme de 29 ans sont valables pour toutes les villes de France bien sûr. Ce garçon va dans l’une des écoles primaires à l’Est du quartier Les Fontenelles.

Quand elle n’est pas en activité ou à ses études, Carine aime regarder en streaming de séries étrangères, dont l’une que je ne parviens pas à prononcer (et donc à écrire, désolée), montrant des affaires jugées par des tribunaux à propos de la garde d’enfant. Elle me dit avoir beaucoup appris de cette série télévisée, notamment que la majorité des conflits entre les auxiliaires parentales et les familles vient d’un manque d'attentes claires des deux côtés.

Je précise que la série met en scène des intervenantes professionnelles que les parents salarient directement. Ce sont donc des employeurs. Ces situations ne pourraient pas se produire avec les interventions des candidates de l’agence Happysitters. Mais ce qu’elle souhaite aujourd’hui vous transmettre mérite que je le relaie.

Rechercher l’absence de complication…

Comme dans toute relation professionnelle, même pour une garde après l’école, la signature d’un contrat est nécessaire. Il précise ce qui doit être fait, parfois comment, où, quand et à quel prix. A l’agence, vous restez auto-entrepreneur, ce qui est très souple et fiscalement intéressant pour les jeunes femmes à la recherche d’un job aux alentours de Puteaux, et partout en France.

Pour les personnes qui ne sont pas mandatées pas Happysitters, veillez à ce que le document spécifie les conditions d’emploi et les dépenses remboursables, entre autres choses. Carine tient à préciser que depuis sa relation professionnelle avec l’agence, elle n’est plus confrontée aux situations embarrassantes où il faut tenir le coup parce qu’il s’agit d’une source de revenus. Ce comportement est une source de difficultés, et c’est l’une des raisons entraînant des professionnelles salariées à stopper leur activité.

Pourquoi ce partage d’expérience ?

L’expérience de Carine est durement gagné me dit-elle avec un large sourire. Dès 2011, elle développe une clientèle répondant à tous les besoins de garde parascolaire dans le 92, près de chez elle. Avant de rejoindre les équipes de l’agence, elle promenait ses chiens le matin avant l’école, gardait des enfants l’après-midi quand elle n’avait pas cours et travaillait le soir.

Pour éviter aux nouvelles étudiantes avec ce job de vivre le même rythme, elle m’a demandé si elle pouvait partager des conseils. Ils se destinent aux candidates débutantes principalement.

Elle explique comment aborder les interviews avec les familles, ce qu’elle a appris durant ses gardes après l’école et comment elle gère les médias sociaux.

Conseils pour la rencontre avec une famille

Les interviews ne sont pas seulement des occasions pour les familles potentielles de connaître une candidate ou de connaître ses qualifications. Ces rencontres sont également une occasion pour poser des questions aux parents. Aussi, une fois que Carine a répondu aux questions des parents, elle les interviewe à son tour.

Elle pose des questions sur les intérêts de leurs enfants, sur les expériences précédentes de la famille, et sur le fait de savoir si les parents cherchent une garde d’enfant après l’école pour le court ou le long terme.

Si vous désirez être la salariée d’une famille, entendez leurs attentes, mais n’ayez pas peur de les informer des vôtres.

Les groupes sur les réseaux sociaux

Carine est aujourd’hui une intervenante à temps partiel. Elle participait à un groupe Facebook maintenant fermé, où des gardes périscolaires partageaient des conseils ou des astuces pour développer leur activité. « C’est formidable de pouvoir parler à quelqu'un d’autre, surtout si vous vous occupez d’un jeune enfant et que vous êtes au domicile des parents de nombreuses heures par jour. Vous pouvez poser des questions telle que comment avez-vous mis cela en place, etc. ».

Apprendre aux côtés des enfants

Quand elle travaille avec des enfants d’âge scolaire, Carine se retrouve parfois à étudier avec eux de retour au domicile des parents. Tous n’ont pas d’activité périscolaire. Ce qui est une situation idéale pour une étudiante. Mais elle a fait beaucoup mieux !

Alors qu’elle était salariée d’une famille dont une fille de 10 ans apprenait le piano, Carine a décidé de prendre des cours également. Son objectif était d'aider l'enfant quand elle pratiquait. Au cours de ce processus, elle a commencé à acquérir une nouvelle compétence. Je suppose que cette situation est très rare, autant que cette implication d’ailleurs ! Ne le prenez donc pas comme une suggestion, mais j’ai trouvé le concept tellement original que j’ai voulu le partager avec vous.