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Etudiantes : de trouver un job de garde d’enfant à le faire correctement...


Deux nouvelles étudiantes que l’agence a recrutées pour un job de garde d’enfant, m’ont raconté les situations ubuesques rencontrées ou dont elles été les confidentes avant de rejoindre Happysitters. Les parents ont également des histoires à raconter. La conclusion va toujours dans le même sens : il faut chercher des intervenantes formées, d’âge suffisamment mature pour se comporter dignement, et surtout les déclarer sans les abuser quant aux paiements.

Pour les étudiantes, il faut comprendre que trouver un job de garde d'enfant est une première étape, qui les engagent à produire de qualité dans le cadre de leur service. Elles vont vivre beaucoup de satisfactions à servir avec excellence les parents, en prenant soin de leurs enfants. Happysitters appelle cet emploi «avoir un programme bonheur ».

Une garde d’enfant trop jeune !

Lucie est la première nouvelle étudiante recrutée sur Paris. Elle m’explique qu’à l’âge de 16 ans, elle était volontaire pour garder des enfants même pour 5 € de l’heure. A ce prix, elle avait conscience que ce n’est pas déclaré, mais à cet âge, c’est une préoccupation très secondaire. Elle aurait même considéré que garder des enfants toute une journée pour 40 € était une belle somme d'argent pour une jeune adolescente. Dans son esprit et celui de la famille, il n’y avait rien d'autre à faire que de prendre la pizza livrée au domicile et de s'assurer qu'il n'y aurait pas d'incident dans ce laps de temps.

En ayant pris de l’âge, Lucie comprend à son tour l’énormité de cette situation, qu’elle qualifie d’exploitation, à juste titre. Il faudrait aussi qualifier de dangereux, le fait de confier un enfant à la garde d’une jeune adolescente qui n’a pas de prérequis pour cette mission, notamment en premier secours. Des conditions sont à remplir pour prétendre à ce job. A commencer par l’âge.

L’agence forme ses étudiantes et les accompagne avec beaucoup d’humanité. Quelle formation ad hoc avait Lucie à cette époque ? Elle reconnaît que l’enfant se gardait tout seul, et que son rôle consistait surtout à veiller à ce que rien de fâcheux ne survienne. Que pouvait-elle faire à 16 ans ?

Eviter l'épuisement professionnel pour les intervenantes de l'agence

Le job étudiant de garde d'enfants peut être une expérience enrichissante, mais il peut aussi mener à l'épuisement professionnel si certaines précautions ne sont pas prises. Des processus et des mesures mises en place par une agence de garde périscolaire peuvent éviter cet épuisement chez leurs intervenantes. Il est essentiel de détecter les signes précurseurs d'un burn-out, tels que la fatigue physique et émotionnelle, pour éviter d'en arriver à cette extrémité. L’accent est mis que la recherche d'un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Il est également primordial pour les étudiantes de veiller à leur équilibre estudiantin et de ne pas laisser le job de garde d'enfants empiéter sur leur temps de repos.

Avoir un comportement responsable

Apolline se souvient d’une copine qui gardait deux enfants quand elle avait 18 ans. Sa copine lui raconte avoir appelé la maman qui était partie faire du shopping à Lyon, avec des amies. Elle l’appelle pour lui dire que le plus grand s'est brûlé avec de l’eau chaude. La maman est rentrée chez elle. Elle constate que l'enfant de 8 ans est dans la cuisine en train de pleurer, en tenant des glaçons sur son bras. Son autre fils de 6 ans est assis dans le salon avec une plaquette de chocolat dans les mains, regardant la télé. La copine d’Apolline lui a confié se tenir dehors avec son petit ami quand le plus grand a voulu prendre la bouilloire pleine d’eau chaude pour verser sur un sachet, afin de se faire une boisson chaude... Ellea donné une tablette de chocolat au second, pour l'occuper et avoir une ambiance plus paisible dans la maison. Les enfants sont restés sans surveillance et la réaction est immature malgré sa majorité.

Cette histoire a marqué l'étudiante, et a demandé spontanément à apprendre les premiers secours. Pour elle, sa copine a été trop légère, et ne savait que faire pour soigner au minimum un enfant. Beaucoup plus responsable, elle sait que les règles de garde d’enfant ne permettent pas ce type de comportement. Elle a été soulagée d’apprendre que l’agence forme ses baby-sitters, quelles que soient les heures pour le job.

Les histoires de mamans

Une maman habitant Paris me dit qu’elle n’a jamais plus fait appel à une étudiante recrutée sur une petite annonce, pour faire garder son enfant. Elle apprécie la présélection de l’agence qui lui soumet une short list, dans laquelle les parents choisissent d’en interviewer au moins une. Si elle semble convenir pour le baby-sitting, elle a le job !

Cette maman me raconte que cette étudiante lui a demandé une augmentation soudaine de 3 euros, sans donner de nouvelles pendant 2 mois. Elle était occupée avec l'école. En définitive, cette maman n’aimait pas la manière dont l'étudiante changeait le tarif à sa convenance, n’était pas satisfaite de la qualité de sa prestation, ni de son manque de disponibilité. Il est évident qu’une telle situation n’arriverait jamais avec une agence ! Les parents aiment cette sécurité, le fait d’aller travailler l’esprit serein.

Une histoire surprenante que m’a racontée une autre maman, remonte à avril 2020. La France était pourtant en plein confinement. Elle était mère célibataire, et était prestataire de service à domicile chez des particuliers. Elle avait le droit de circuler et avait donc besoin de faire garder son enfant. Elle se souvient avoir contacté des étudiantes dont elle avait gardé les coordonnées après avoir publié une annonce plus tôt. Curieusement, toutes étaient « soudainement » chères. Elles appelaient cela la prise de risque. Les services d’une agence sont apparus plus sains à cette maman, ce qui est légitime.