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Comment arrêter les enfants qui se chamaillent ?


Les moments de convivialités existent heureusement entre les enfants d’une même fratrie, mais toute baby-sitter expérimentée ayant connue plusieurs familles sait qu’ils se chamaillent souvent. Notamment lorsqu’une différence d’âge les sépare. C’est encore plus fréquent entre un frère et une sœur : ils peuvent passer des meilleurs amis aux ennemis jurés en un clin d'œil.

Dans ces moments là, vous avez rapidement besoin des compétences d'un arbitre de classe mondiale et d'un négociateur du GIGN ! Si vous êtes une jeune femme mêlée à ce champ de bataille, sachez qu’il existe des moyens de les arrêter.

Avoir une longueur d'avance

Sans vraiment le réaliser, la baby-sitter possède un pouvoir immense dans la relation fraternelle : vous êtes seulement en train d'arrondir les limites de différentes personnalités. Quand vous commencez une mission, prenez une longueur d'avance en définissant les bases de cette nouvelle relation. Veillez cependant à bien marquer que vous les aimez, en tenant compte de leur âge respectif.

Conseil N°1 : si vous offrez quelque chose à l’une, ou si vous concédez une petite largesse à l’autre, n’oubliez pas d’avoir une attention similaire avec le second enfant.

Tous contre une et une contre tous ?

Les frères et sœurs viennent rapidement à se chamailler. Aussi douée êtes-vous, vous devrez faire face à leurs querelles. L'aîné est censé être plus responsable, et le plus jeune peut se sentir frustré de ne pas pouvoir faire tout ce que le plus âgé à le droit de faire. En tant que baby-sitter détenant l’autorité en l’absence des parents, vous devez prendre des mesures pour les traiter de la même manière : être plus responsable ne signifie par nécessairement avoir le droit de faire tout ce qu’il veut. De même, si vous mettez l'aîné dans une position de responsabilité vis-à-vis du plus petit, vous ne pouvez pas le blâmer quand il pense qu'il peut le diriger. Ne tombez pas dans ce piège !

Conseil N°2 : peut-être vivrez-vous des moments où ils seront unis contre vous... Mais dans la garde d’enfant, il est parfois mieux d’être l’ennemi commun !

Ils sont égaux mais différents

S’il est vrai qu’il est préférable de les traiter sur un plan d’égalité, ne les gérez pas comme s’ils étaient identiques. En dépit d'être une fratrie, tous les enfants sont des individus différents. Il est donc important de commencer à leur expliquer dès le début que égal et juste ne signifient pas nécessairement être traité de la même manière. Chaque enfant doit être traité équitablement et en tant qu'individu, et s’ils ressentent quelque chose d'injuste, écoutez-les.

Ensuite, expliquez pourquoi en tant que baby-sitter vous appliquez une différence de traitement.

Conseil N°3 : si l’un enfant se lamente d’une injustice, acceptez devant lui qu'il pense de cette façon. Mais prenez le temps d'expliquer pourquoi vous les gérez différemment malgré tout. La méthode est relativement identique s'il dit s'ennuyer, bien que vous ayez matière à rebondir.

Donnez-leur du temps

Les enfants ont besoin de temps. Ils sont également égocentriques par nature. Par conséquent, l'un des plus grands cadeaux que vous puissiez leur faire est de leur donner régulièrement du temps en tête-à-tête. Cette tâche dans la mission de baby-sitter est parfois difficile, mais elle est extrêmement importante.

Selon le temps de garde, donnez-vous pleinement aux besoins d’un enfant qui en aurait le plus besoin. Protéger ce temps de toute violation qu’en ferait le second.

Conseil N°4 : même une attention négative vaut mieux que pas d'attention du tout !

Les éduquer à apprendre ce qu’ils ressentent

Les enfants ont besoin de se sentir entendus - surtout lorsqu'ils se sentent lésés. Les chamailleries entre frères et sœurs et les désaccords sont un terrain d'entraînement idéal pour les aider à développer leur intelligence émotionnelle. Encouragez les enfants à expliquer ce qu'ils ressentent. A titre d’illustration, plutôt que de permettre "Je le déteste, il a cassé mon jouet préféré", recadrez le discours vers un "Je me sens triste et en colère, j'ai aimé ce jouet et maintenant il est cassé".

Lorsque les enfants apprennent à décrire ce qu'ils ressentent, cela encourage l'empathie et la compréhension de la part de l'autre enfant. La discussion peut alors passer à la résolution.

Conseil N°5 : si vous encouragez les déclarations «Je me sens ...», montrez que vous avez entendu en répétant « tu te sens ... ».