Comme beaucoup d’étudiante à l recherche d’un job de baby-sitter, vous passez certainement beaucoup de temps sur Internet et sur les réseaux sociaux. Bien que parfois vous mélangiez le travail et le plaisir comme beaucoup d’adultes et d’enfants.

Vous trouvez merveilleux d'avoir un accès instantané aux personnes et aux histoires qui vous touchent. Les enfant dont vous avez la garde également, en plus d’avoir un tropisme pour le jeu en ligne. Pour tout internaute, qu’il soit majeur ou mineur, il demeure incroyable de pouvoir se connecter avec de parfaits inconnus, de créer des liens et de partager expériences, d’entretenir des conversations sur des sujets d’intérêts.

L’inconvénient d'avoir accès à l’information ou aux échanges sans filtre, est que s’ouvrent à vos expériences des commentaires de personnes que vous ne connaissez pas, sans oubliez qu’elles peuvent apprendre beaucoup de choses sur vous. Vous, l’intervenante au domicile des parents, et aussi l’enfant dont vous avez la responsabilité. C’est à ce niveau qu’apparaît le côté sombre de l’utilisation d’Internet.

Les commentaires méchants affectent leur cible

A un degré différent, un adulte et un enfant sont touchés par les critiques où leur image personnelle est attaquée, a fortiori par des inconnus. Les informations télévisées et les journaux parisiens montrent que même les enfants peuvent faire de graves bêtises quand ils sont acculés sur les réseaux sociaux. Les parents ignorent souvent cette situation, ce que vous devez connaître si vous êtes vous-même une maman (cela arrive). En tant que baby-sitter, soyez proche de l’enfant, pas comme un parent mais plutôt comme une vraie amie. Avec un peu de chance, l’enfant se confiera à vous, et votre aide lui sera précieuse.

Il est déjà difficile pour un adulte de faire fi des critiques, alors c’est encore plus difficile pour les plus jeunes. Il existe malheureusement des moments où ces commentaires méchants dégénèrent en quelque chose de bien au-delà de la mauvaise humeur. Les attaques personnelles peuvent blesser les émotions d’un enfant.

La baby-sitter doit anticiper l’expérience de l’enfant

Quand vous faites du baby-sitting, vous ne pensez peut-être pas qu’un jour l’enfant qui est à vos côtés va faire face à ce genre de trolls en ligne désagréables. En tant qu’étudiante suivant en études, vous êtes une adulte avertie en technologie, et avez somme toute l’habitude au travers des eaux troubles du Web et des médias sociaux. Mais les enfants ne l’ont pas. Non seulement cela, mais ils sont également susceptibles de commencer à en faire l’expérience avant d'être vraiment prêts, voire simplement informés.

Idéalement, une bonne professionnelle explique ce côté sombre d’Internet avant que l’enfant n’y soit confronté. Il est possible que les parents lui aient parlé, mais vous serez souvent mieux écoutée. Tel est le comportement de la majorité des jeunes gens. D’autant plus qu’il est réputé favorable de répéter avec d’autres mots une idée préalablement entendue… C’est de la pédagogie !

Au fur et à mesure qu’il vous parle de sa présence sur les réseaux sociaux, ses allusions doivent devenir des baromètres. Il s’agit simplement de déterminer si l’enfant partage trop d’informations personnelles en ligne.

Comment informer l’enfant sans l’effrayer ?

L’objectif de tout adulte est de prévenir l’enfant des risques du côté sombre d’Internet, sans l’effrayer. Voire en lui donnant confiance, en lui conférant des exemples de ce qu’il peut faire selon quelques situations simples.

En tant qu’étudiante, vous avez certainement des anecdotes que vous pouvez transformer en récits d'avertissement. Et quand la baby-sitter permet à l’enfant de tirer des leçons sans le lui en donner, elle ne se substitue pas aux parents ! Et le ou la jeune dont elle a la garde va également apprécier davantage.

Je vous conseille d'intégrer les histoires dans vos conversations, au fur et à mesure que des sujets connexes surgissent. De la sorte, vous ne pouvez pas être perçue comme le critiquant. Evoquez largement de ce qui peut arriver si quelqu'un découvre son adresse personnelle, ou l'intimidation. Si vous avez des commentaires méchants réels, montrez-les lui. S’il en a reçu, c’est alors spontanément qu’il vous montrera les siens.

Le principal message à communiquer est qu’Internet peut être un outil merveilleux, mais tout le monde ne publie pas toujours avec les meilleures intentions, que l’enfant doit véhiculer bien sûr.