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Baby-sitter : comment parler aux enfants du coronavirus ?


Aujourd'hui, les inquiétudes des familles sont élevées, à cause de la propagation du coronavirus dont il est question sur toutes les chaines télévisées et les ondes radio. Voudriez-vous éviter qu’un enfant ne soit trop immergé dans les informations du Covid-19 ou SRAS-CoV-2, que la fermeture de son école et la suppression de ses activités périscolaires suffiraient à l’y plonger. En tant que baby-sitter, vous allez certainement entendre l’enfant parler du phénomène.

En raison du jeune âge des enfant dont l’agence a généralement la garde, il est important de savoir communiquer avec eux comme il convient. Je vous apporte quelques conseils que j’ai été glaner auprès d’un interne en médecine.

Le bonheur d’être en bonne santé

Si j’ai bien tout compris son discours, ce virus appartient à une famille qui cause le rhume. C’est une bonne nouvelle, car la probabilité que les enfants et les adultes en bonne santé résolvent eux-mêmes la maladie est réelle. La majorité des personnes en bonne santé peuvent se rétablir sans aucun problème.

Il est important de connaître cette information, car il existe pléthores histoires pouvant inquiéter, quant à la propagation et sa contagion. Bien que les sentiments de stress et d'anxiété soient normaux, vous pouvez apaiser les craintes et les préoccupations de l’enfant.

Il est nécessaire de discuter avec les enfants de ce qui se passe, car ils peuvent voir les réseaux sociaux ou d'autres médias discuter de cette épidémie.

Parler du corona virus avec un enfant d'âge scolaire

L’interne en médecine me disait que cette tranche d'âge est plus consciente de son corps. Elle est motivée à faire plaisir à ses parents et à sa baby-sitter, parfois pour obtenir des récompenses d’ailleurs. Le renforcement positif peut faire beaucoup pour les 8-11 ans.

En d'autres termes, il répond plutôt bien aux félicitations après s’être lavé les mains ou avoir toussé dans son coude au lieu de ses mains.

Aborder le SRAS-CoV-2 avec les adolescents

Les enfants les plus jeunes de cette tranche d’âge peuvent encore bénéficier d’un baby-sitting, surtout quand les parents travaillent et que confinés, les enfant ne peuvent pas se rendre à l’école. Le maître mot est de vouloir vraiment leur permettre de prendre soin d'eux-mêmes de manière autonome. Sans cela, vous n’arriverez à rien.

Pour commencer, je vous recommande d'éviter tout ce qui pourrait être interprété comme un cours magistral. Au lieu de cela, posez-leur des questions, donnez-leur la chance d’en poser à leur tour. Efforcez-vous d'avoir un échange plus qu’un monologue ou un interrogatoire. Parlez de virus et de prévention. Ce comportement peut conduire à beaucoup plus d'engagement et d'apprentissage, que toute autre démarche.

C'est également une occasion précieuse de parler de la façon dont les autres pays gèrent les crises sanitaires, et de ce à quoi ressemble l'accès aux soins médicaux en France. Il peut découvrir avec sa baby-sitter un univers dont l’angle est peu approché dans les médias, donc peut-être par les parents eux-mêmes.

Parlez de la prévention des infections

Mon interlocuteur m’a rappelé que les autorités compétentes « pensent que le virus se propage principalement d'une personne à une autre, lors d’un contact étroit, de moins d’un mètre. Ce peut être par le biais de postillons ou de la transpiration naturelle. C’est ce qui fait que le Covid-19 se propage également par contact avec des surfaces ou des objets infectés ».

Vous pouvez pivoter vers le fait que la prévention du virus peut être efficace avec les mêmes mesures que pour les autres virus du rhume et de la grippe. Sans doute les parents l’ont déjà fait avant la baby-sitter, mais il est toujours favorable de réitérer la communication : apprenez aux enfants à se laver les mains, surtout avant de manger, après une toux et des éternuements. Et sur ce point, vous ne pouvez pas avoir une opinion différente des parents.

J’ai lu quelque part que ces leçons peuvent avoir un effet positif sur la santé émotionnelle des enfants. Ils s'épanouissent lorsqu'ils se sentent responsabilisés et en leur donnant ces outils, ils ont tendance à se sentir plus en sécurité. N’est-ce pas ce que chaque adulte souhaite ?

Faire respecter des règles d'hygiène concrètes

Profitez des heures de baby-sitting pour inculquer à votre tour des comportements sains, en particulier avec les enfants de 8 à 10 ans. Pour illustrer, vous pouvez définir des règles de base comme «nous ne prenons jamais le goûter sans nous laver les mains» ou «nous nous lavons toujours les mains avec du savon et de l'eau après être allé aux toilettes».

Et les actions sont tout aussi efficaces que les mots, surtout si l’enfant que vous gardez est plus jeune. Les enfants avant l’adolescence apprennent en pratiquant. , il est donc très important de prendre le temps de pratiquer ensemble de saines habitudes.

Discutez avec prudence des quarantaines ou des fermetures d'écoles

Si son école est fermée, expliquez à nouveau pourquoi, et s’il avait peur d’attraper le coronavirus, insistez sur le fait que ce ne sera pas une maladie grave, que ce sera comme avoir la grippe. Rajoutez que, par souci de sécurité publique, les responsables ont fermé les écoles et / ou les activités périscolaires, afin de ne pas propager les germes.

Faire preuve d'une saine adaptation émotionnelle

Les experts encouragent les adultes à modéliser une adaptation efficace pour les enfants qui pourraient avoir du mal à gérer leurs propres peur ou anxiété. La baby-sitter doit éviter de paraître submergée par la propagation du coronavirus, car tout enfant est sensible à l'anxiété de l’adulte. Il est toutefois utile de partager certains de leurs sentiments, et ce qu'ils font pour y faire face. Faites savoir aux enfants qu'il est normal d'être troublé. Laissez-leur l'espace de s'approprier et de parler de leurs émotions.

Reconnaissez le problème pour ce qu’il est, et faites en sorte qu’il n’entre pas au domicile des parents !