Les parents et la garde des enfants durant la crise sanitaire
Au premier semestre 2020, des étudiantes ont sondé des parents à Lyon pour savoir comment ils géraient la garde des enfants et leur travail pendant la crises sanitaire. A la fin de la même année, elles ont vérifié auprès des mêmes personnes, comment ils ont vraiment vécu la période. Les interrogations portaient également sur leur vision respective de la garde de leurs enfants sur l’ensemble de l’année 2021. En voici la synthèse.
Le rebond de la garde des enfants
En raison du télétravail
Les parents ont gagné en stress, devant jongler entre le télétravail et la garde de leurs enfants. En comparaison du premier semestre, de plus en plus de familles lyonnaises adoptent des solutions d’agences périscolaires.
En début d’année, 72% des parents en télétravail affichaient aucune solution. Sur ce volume, 34% ont bénéficié de l'aide d'un membre de la famille malgré les règles de distanciation sociale. Et 18% n’avaient pas d’autres alternatives que l’école ou l’arrêt de travail.
En fin d’année, 30% supplémentaires des parents avaient trouvé une garde périscolaire, si bien que le volume de familles sans solution descendait à 42%. Soit un total de 58% se faisant accompagner, sachant que 27% ont une nounou à leur domicile. Ils estiment parfois la situation provisoire, et jugent que le baby-sitting à la maison est la meilleure solution.
Une majorité de répondants déclare avoir besoin actuellement de 31 heures de garde d'enfants par semaine. Sachant que la plupart des parents ont besoin d’un service de garde d’une agence pour travailler dans 73% des cas.
Pour quels autres besoins faire garder son enfant ?
Les autres besoins de garde d’enfant au domicile familial couvrent principalement 3 motivations :
- 13% pour faire une pause
- 9% pour des rendez-vous
- 3% sont des responsabilités autres que le travail et les 2 premières motivations
- Le reste est négligeable
Les solutions des familles sans garde d’enfants
La vie professionnelle a changé pour la plupart des ménages lyonnais depuis la crise sanitaire. Tous ces foyers n’ont pas opté pour une baby-sitter. Les raisons principales sont les suivantes :
- 34% ont déclaré qu'eux-mêmes ou quelqu'un d'autre dans le foyer travaillaient moins d'heures
- 10% ont déclaré avoir été en arrêt de travail ou en congé
- 6% ont déclaré que leur entreprise a fermé provisoirement ses portes au cours du premier semestre
- 14% ont laissé les enfants se débrouiller seuls
Une majorité de parents trouvent encore difficile de travailler à domicile, qu'ils aient ou non fait appel aux services de gardes d’enfants fournis par une agence spécialisée. Au 1er semestre, 87% des lyonnais travaillant à domicile disent qu’il est difficile ou très difficile de le faire l’esprit serein (contre 70% plus tôt cette année). A la fin de l’année, ils ne sont plus que 57%. Mais les écoles sont à nouveau ouvertes, ils n’ont donc plus leurs enfants à charge comme lors du premier confinement.
Les projections des parents pour l'année à venir
La première projection de chacun des parents est liée aux sorties en soirée, preuve que le couvre-feu apporte une souffrance réelle ; ils veulent revivre normalement. Le pourcentage représente le volume de familles à Lyon qui ferait appel à la garde de leurs enfants pour sortir librement, sachant que 30% répondent «Je ne sais pas» :
- 18% l’envisagent entre février et mars
- 22% attendront entre avril et juin
- 9% vont se contenter de sortir durant les grandes vacances, entre juillet et septembre, donc sans vrai besoin de chercher à faire garder leurs enfants par les intervenantes d’une agence périscolaire
- 3% reportent leurs besoins d’octobre à décembre
- 4% vont attendre 2022
- 9% n'ont jamais cessé de sortir malgré tout...
- 5% n'ont pas l'intention de revenir à des sorties en soirée
Pourquoi faire garder son enfant ?
Sous le postulat de l’arrêt de la crise sanitaire, la première sortie en soirée pour les parents faisant appel à une baby-sitter est pour aller au restaurant ! Voici les chiffres :
- 62% pour sortir au restaurant
- 17% de divertissement en live (concert, spectacle, etc.)
- 9% pour aller au cinéma
- Le reste est négligeable
Et si les écoles devaient fermer de nouveau ?
A la question de savoir comment ils s’organiseraient si demain les écoles devaient de nouveau fermer, les parents répondent ceci :
- 30% vont faire appel à une baby-sitter à temps partiel
- 23% vont rechercher une garde d’enfant à temps plein
- 19% espèrent trouver une garde avec accompagnement scolaire
- 16% pensent demander à la famille
- Le reste se débrouillera seul
L'occasion d'apprendre la persévérance
Quelle que soit la situation, même en période normale, le job de garde d'enfants permet d'apprendre aux enfants à persévérer. Dans le contexte du baby-sitting, la persévérance se définit comme l'effort soutenu pour accomplir une tâche malgré les obstacles, les échecs ou l'opposition. Des activités favorisent ce développement, sachant que de toute façon les enfants ont besoin de défis. Ils auront également besoin de vos encouragements et félicitations !
La jeune femme en charge de la garde après l’école de votre enfant est consciente que cette année scolaire est très différente pour les familles et son propre job. Voilà pourquoi outre son accompagnement personnalisé, elle porte attention à la sécurité de tous, s’adapte aux horaires scolaires de chaque école et s’organise face aux obstacles logistiques (couvre-feu, etc.). Tout ceci en plus des surprises habituelles en matière de garde d'enfants qu’elle a toujours dû gérer.
Aussi, peu importe ce que cette nouvelle année réserve pour vous et votre famille, l’agence a rassemblé des ressources pour vous aider à traverser de nombreux scenarii.