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Une enquête publiée par Statistica et menée en France auprès de 500 familles ayant des enfants en âge de garde périscolaire, interroge les parents sur l’aide qu’ils apportent pour que leurs enfants gagnent en autonomie. Une partie de l’étude en ligne s’adresse à l’avant et à l’après école, notamment de savoir si ces petits protagonistes vont à l’école seuls et reviennent au domicile parental seuls, ou s’ils font l’objet d’un accompagnement de services spécialisés d’une agence ou d’un adulte qui leur est familier.

Les chiffres de l’enquête

Les résultats montrent que 52% des familles françaises ne laissent jamais leurs enfants aller seuls à l’école, ou en revenir sans accompagnement en fin d’après-midi. Ce peut être la présence d’un adulte familier, comme d’une intervenante d’une agence.

Pour les enfants en âges d’aller à l’école primaire, 34% des familles n’ont pas besoin d’une garde périscolaire ou ne font appellent à ces services que rarement et ne se sentent pas concernées. Au moins l’un des parents est présent auprès de l’enfant, ou un membre de la famille.

L’étude souligne que 12% des parents les aident à gagner en autonomie de temps en temps ou le plus souvent possible. Pour ce faire, ils les laissant se débrouiller seuls sur le chemin de l’école et du domicile, ainsi qu’à la maison.

Pour 2% des parents, la baby-sitter est une présence systématique. Sans doute en raison de l’aide et de la tranquillité que la personne apporte.

Protéger l’enfant contre les risques

Dans le périmètre l’enquête, un fait surgit comme une évidence : peu d’adultes laissent leurs enfants seuls avant l’école, ou après la sortie de l’établissement. Les parents considèrent que les périodes sans surveillance sont des risques pour de nombreux jeunes enfants, à l’instar d’un accident sur le trajet. Ou quand ils grandissent dans certains quartiers excentrés parisiens ou lyonnais, ce sont des occasions de s'impliquer dans des délits juvéniles, voire d'expérimenter des situations que peu de parents leur souhaitent.

En d’autres termes, les foyers parentaux sont conscients d’un potentiel dangereux, qu’un accompagnement avant et après l’école évite. La même crainte existe à la maison, les jeunes enfants pouvant se livrer à des jeux dangereux. Ou ils le deviennent sans surveillance d’une intervenante salariée par une agence de garde périscolaire.

Une seconde étude internationale menée par un autre centre de surveillance, conclut que bon nombre des enfants non encadrés par un service professionnel avant et après l’école, sont confrontés à des défis importants. Je n’ai pas les détails de l’audit, mais uniquement les conclusions. Ces dernières tendent à montrer qu’en grandissant, ces défis prennent une autre ampleur :

Tous ces potentiels qu’un parent souhaite éviter à ses enfants, se résument dans une sémantique beaucoup plus sympathique que ce qu’elle exprime : devenus adolescents, 25% de ces enfants courent un risque sérieux de ne pas atteindre un « âge adulte productif ».

Pour cette population de jeunes enfants, la garde avant et après l'école peut fournir une supervision bienveillante, voire des compétences supplémentaires académiques ou sociales. Les activités parascolaires se concentrent sur le temps qui suit immédiatement les heures de classe. La garde périscolaire encadrent les enfants avant le début des heures de classe, et bien sûr après. Les parents n’ont pas l’obligation de souscrire à l’avant ET à l’après ; la majorité des demandes formulées depuis le formulaire en ligne concerne la sortie de l’école. Sachez toutefois qu’il existe une réponse à toutes les situations familiales. Pour illustrer, les parents peuvent rechercher à faire garder leurs enfants jusqu'en début de soirée parce qu’ils travaillent tard, ou pour assurer l’accompagnement d’un enfant à une activité extrascolaire : sport, musique, etc.

La garde avant l’école ?

Les enfants peuvent également être sans surveillance après le départ des adultes pour le travail, et avant le début de l'école. Lorsque les mamans sont cheffes de famille, 77,8 % d'entre elles travaillent à l'extérieur du foyer. Notez que dans une famille classique, le chiffre passe à 68 %.

Les intervenantes salariées d’une agence aident également les parents qui travaillent, en offrant des services qui s'adaptent à leurs horaires. La baby-sitter offre un environnement sûr où les jeunes gens sont engagés dans des relations de développement essentielles avec une adulte. Ce qui peut inclure des activités académiques structurées et des activités moins formelles.

Sa présence met ensuite l'accent sur des compétences sociales. C’est en 1999 que j’ai découvert une première étude menée par Messieurs Posner et Vandell, révélant que les enfants qui bénéficiaient d’une garde périscolaire avant l’école EFFICACE étaient mieux adaptés émotionnellement et avaient de meilleures relations avec leurs pairs.

Que ce soit avant ou après la classe, ces enfants montrent moins d'insatisfaction sociale que les enfants pris en charge par eux-mêmes ou par leurs frères et sœurs (autre étude de 2014). La prestation de l’intervenante a un impact positif sur les liens scolaires, les attitudes à l'égard de l'auto-efficacité et de l'estime de soi, ainsi qu'une diminution de l'agressivité, de la non-conformité de la conduite.