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Garde d’enfant : la force de l’égalité sociétale
Que ce soit dans les grandes villes bourgeoises comme Lyon ou la banlieue plus populaires des Hauts-de-Seine (92) à l’Ouest de la métropole du Grand Paris, les femmes sont souvent les parents ayant une responsabilité majeure envers les enfants. L’accès aux services d’agence de garde d'enfants fiables et donnant droit à des aides de la CAF, peut être un facteur majeur d'égalité entre les sexes. Au-delà de la notion de prix, c’est également une égalité dont les enfants de tous les milieux bénéficient.
Promouvoir l'égalité des sexes
Une étude britannique montre que le baby-sitting en Europe lève un obstacle majeur compromettant la capacité des femmes à travailler et leurs possibilités d'emploi. Ces services professionnels dans l'Union Européenne sont reconnus comme un facteur essentiel pour répondre à ses objectifs de plein emploi, ou de réduction du chômage.
Cela rappelle une promesse de 2010, où l’ensemble des gouvernements de l'UE a fixé des objectifs de garde d'enfants :
- De 33 % pour les non scolarisés
- De 90 % pour ceux allant à l’école
Pourquoi la France est aujourd’hui en décalage avec cet objectif ? Il semblerait que ce soit une question de prix à payer par les familles.
Dans d’autres pays d'Europe, les gouvernements supportent les prix des services de garde périscolaire, plus que ne le fait la France. Quelle est la conséquence pour les mamans ? Ces pays ont tendance à avoir des taux plus élevés de femmes actives professionnellement, ainsi que des taux de fécondité et de réduction des inégalités entre les sexes plutôt favorables. Les meilleurs élèves sont des pays nordiques.
Ces expériences de nos voisins européens prouvent que l’accès aux services d’une agence de garde d'enfants aide concrètement les parents, en particulier les mères, à assurer la continuité de leurs activités professionnelles. En France et particulièrement dans les villes majeures comme Lyon, un retrait partiel du monde de l’emploi faute de services financièrement accessibles ou de qualité crée une difficulté à réintégrer le travail. En particulier au même niveau que la personne n’était avant de se retirer.
Dans les banlieues, et je citais les Hauts-de-Seine en préambule, les grands frères ou les filles continuent à sacrifier leur scolarité pour s'occuper des frères et sœurs plus jeunes. Le manque de services de garde peut être un facteur du niveau d'éducation inférieur de ces publics. En général, ils ont majoritairement accès aux aides de la CAF pour cet accompagnement périscolaire.
Dans ce biotope et sans parler de genre, la garde d’enfant apporte un traitement plus juste quant au marché du travail. Les papas célibataires bénéficient également d'une aide, laquelle n’est pas réservée aux mamans seules.
Promouvoir les droits et le développement des enfants
C’est aux USA cette fois que je vous emmène, où une Convention relative aux droits de l'enfant reconnaît explicitement le bénéfice de la garde après l’école quand il est suivi par le personnel d’une agence spécialisée. Ce qui permet de :
-
Eviter que les enfants soient laissés à eux-mêmes pendant que les parents travaillent
Ils sont plus enclins à faire des bêtises quand ils sont seuls. -
Renforcer la sécurité du jeune protagoniste
Quand la baby-sitter est déclarée, nulle maltraitance, nul incendie, nulle hospitalisation ces dernières décennies (ce n'est pas le cas quand elle n'est pas déclarée). -
Offrir un service de qualité
Pour les enfants en âge d’aller à l’école, l'éducation est renforcée. Un déficit de développement cognitif existe majoritairement chez les enfants des banlieues lorsqu’ils ne sont pas accompagnés d’un baby-sitting de qualité. Cela se vérifie dans TOUS LES PAYS, que ce soit aux USA comme en Europe.