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Comment garder une baby-sitter ?


Si vous êtes des parents et avez connu ce qu’est la bataille pour trouver une baby-sitter de qualité, vous savez forcément l’importance de devoir la garder. Cette activité est sans doute la plus mouvante, contrairement au job de nounou qui s’identifie au long terme. Contrairement à cette dernière qui a la certitude d’avoir au minimum un mi-temps, la baby-sitter n’a que rarement la chance d’avoir un plein temps (voire même un mi-temps), et travaille surtout quelques heures par ici, quelques heures pas là... Ses interventions étant le plus souvent éparses, elle a besoin de stabilité.

Sa disponibilité est toujours aux aguets. Aussi, voici quelques conseils pour apprendre à la garder, et apporter sérénité à tout le monde !

La payer un juste prix et la respecter

La recette pour s'assurer de la loyauté de sa baby-sitter est plutôt simple :

Même si ce qui constitue une compensation financière juste peut varier, il est recommandé de ne pas négocier la facturation la votre baby-sitter en dessous d’un certain seuil. Par exemple, une intervenante propose 20 € / heure, et vous souhaitez essayer de faire baisser le prix à 10 € : vous avez la certitude que, si elle accepte votre proposition, c’est juste pour avoir quelques rentrées d’argent avant de trouver une autre mission plus rentable. Payez-la un juste prix.

Parfois les parents ne se rendent pas compte que même avec 2 enfants, le taux horaire qu’ils proposent est inférieur au salaire minimum. Certes, elle n’est pas votre salariée, pour autant aucun des membres de la famille n’accepterait d’être payé moins que le taux minimum, même en tant qu’indépendant. C’est identique avec une baby-sitter.

Dans l’appréciation de son tarif horaire, comptent son âge et son expérience. Le nombre d'enfants à garder et s’ils ont des besoins spéciaux. La démarche n’est pas de définir que vous avez un budget et qu’elle doit y correspondre, mais que vous ayez le budget qui s’adapte à la situation.

Il peut être prévu entre les parents et la professionnelle qu’ils doivent la raccompagner chez elle, ou bien à lui rembourser ses frais de transport. Ce n’est pas une obligation, car généralement la charge du déplacement est incluse dans son tarif, mais ce peut être une possibilité.

Une baby-sitter raconte

Nadia est baby-sitter indépendante. Elle raconte son expérience : « Ils sont très chaleureux et accueillants et s'assurent toujours que j'ai de quoi dîner et prendre des petits casse-croûtes. Ils me préviennent s'ils sont en retard et soit ils me ramènent chez moi, soit ils me payent un taxi. »

Grâce à toutes ces attentions, Nadia se sent proche de la famille et, de fait, plus investie dans son rôle. D’ailleurs, lorsque les parents de l’enfant qu’elle gardait se sont mariés, elle a assisté au mariage. C’est un exemple de relation réussie.

C’est parfois cette nature intime de la relation famille/baby-sitter qui fait défaut, ce qui peut laisser un goût amer à la baby-sitter. A ce titre, Nadia nous a confié que « une fois, j'ai eu un client qui m'a demandée de quitter la salle d'attente des urgences alors que j'avais le bras cassé, car ils ne voulaient pas laisser tomber leurs plans pour la soirée. Je ne sais plus s'ils m'ont remerciée pour ma flexibilité mais je me souviens parfaitement des 20 € de taxi qu'ils ne m'ont jamais remboursés. »

Nadia est la baby-sitter d’une même famille depuis longtemps. Elle dit se sentir appréciée, parce que les parents lui parlent gentiment et la remercient. Comprendre que les intervenantes sont des êtres humains qui parfois peuvent tomber malades, ou ont besoin d’avoir un jour de repos dans la semaine, est la clé d’une relation de qualité.