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Baby-sitter : comment gérer un enfant difficile à propos de la nourriture ?


Les voisins d’une amie sont parents d'un enfant qui profite des services d’une agence de baby-sitting. Elle s’est récemment mariée et n’a pas encore pensé à devenir maman suite à sa découverte des nombreux défis et aventures qui accompagnent la parentalité. Pour n'en nommer qu'un grand auquel font face les parents et les baby-sitters : l’alimentation difficile des enfants qui pignochent.

Le problème des enfants difficiles quant à la nourriture

Les enfants mangent du bout des dents quand ils jouent à être difficiles. J’avais déjà connu cette situation en tant qu'éducatrice dans une agence de garde périscolaire. Il est rare que le tri des aliments vienne d’une exigence hautement qualitative sur les aliments qu'ils mangent. C’est vraiment du pignochage, dans l’espoir de manger autre chose. Il est bien connu que les frites, les pâtes, voire les sandwichs, sont meilleurs que les brocolis ou les courgettes.

Les enfants que je gardais voulaient souvent juste leur dessert, un autre déjeuner, une collation faite sur place au dernier moment pour s’assurer qu’ils mangeraient, ou rien du tout. Avec le recul, certains enfants étaient assez pointilleux, d'autres non, mais tous étaient uniques. Ils avaient de nombreux intérêts, même si les légumes étaient rarement de la liste…

Cette amie voit l’enfant des voisins être heureux, rire souvent, aimer jouer avec les camions et découvrir le monde enchanteur des dinosaures (y compris les sons qu'il tente). Il semble néanmoins ne pas aimer manger. La maman lui explique que certaines semaines il adore les pâtes, mais que d’autres semaines il n’aime plus. Il préfère les aliments frits. Ce qui pose un problème de nourriture saine. D’où la question de savoir comment gérer ce type de situation en tant que baby-sitter.

Conseils pour aider les mangeurs difficiles

Tout cela vous semble familier ? Selon une faculté de médecine d’une université située à l’étranger, il existe des techniques que les parents et la baby-sitter devraient utiliser, et d'autres comportements qui seraient à proscrire. L’agence rappelle qu’en toute chose, il faut rester positive, optimiste et enthousiaste, surtout quand il s'agit de manger !

La baby-sitter ne doit pas forcer un enfant à manger. Ce comportement est loin d’être la meilleure idée. Les professionnels de la petite enfance soutiennent également qu’il faut arrêter d’encourager lejeu de l'assiette propre. Une idée plaisante, qui plus est s’intègre merveilleusement dans une activité de baby-sitting, est d'impliquer les enfants dans la planification et/ou la préparation des repas ou des collations. Pour illustrer, faites-leur sentir et toucher les fruits et les légumes, de façon à les inclure comme partie intégrante du repas ou de la collation.

Les professionnels conseillent d'équilibrer l’approche entre le jeu et le but, simultanément. Plus l’enfant est jeune, plus la baby-sitter peut s’amuser à essayer de nouvelles techniques, tout en étant intentionnelle et déterminée. Des spécialistes de l’enfance incitent même la création d’un jeu, où il serait question d’essayer de nouveaux aliments avec les enfants que vous gardez, et même essayer des activités comme le loto alimentaire. De cette façon, ils pourraient embrasser et démontrer qu'ils sont téméraires, ouverts et enthousiastes à l'idée d'essayer de nouveaux aliments.

Notez qu’une clinicienne intervenant dans un hôpital pour enfants, rappelle qu’une alimentation difficile est « normale sur le plan du développement, en particulier pour les moins de 6 ans ». Et de rappeler qu’il est essentiel de réessayer les aliments. Des chercheurs se sont aperçus qu’il faut parfois 15 tentatives d’introduction d’un nouvel aliment, avant qu’un enfant ne l'accepte. En conclusion, il est important que la baby-sitter reste calme et patiente, et qu’elle n’abandonne pas. Comme pour les parents !